Rien était en première partie de deux des cinq dates française de 65daysofstatic. Pour ce concert dans la capitale, le groupe a pu jouer pendant 30 minutes avant de se faire jeter de scène comme un rien dès le temps dépassé.

Quelle déception et manque de respect pour les cinq membres du groupe originaire de Grenoble.

Pour ce qui et de la musique, rien à dire mis à part que l’on avait envie de se laisser emporter par les rythmes. Avec un batteur et un percussionniste, les sons étaient plutôt tribaux. Cependant les deux guitares nous redirigeaient vers le monde occidental.

Au final ce fut une très bonne surprise et découverte. Je vous invite donc à visiter leur MySpace psychédélique et à les soutenir si vous appréciez vous aussi leur musique.

65daysofstatic est un groupe de Post-Rock qui contribue fortement à la renommée du style en lui donnant une dimension très énergique en y ajoutant quelques notes de musique électronique.

Ils reviennent cette année avec un quatrième opus, sur lequel nous retrouvons toutes les marques de fabrique du groupe : rythme énervé, mélodies enivrantes et pénétrantes, moments d’accalmie en y intégrant cette petite touche électronique qui apporte un plus à leur musique.

Avec ses neufs titres et une durée totale d’un peu plus de cinquante minutes, les électro-post-rockeurs nous emmènent à travers des transes rythmées tant par le son des guitares que par les lourds riffs de basse accompagnés de la grosse caisse. La plupart de ces morceaux pourraient être des singles de par la qualité et l’originalité de chaque pièce.

On se laisse aisément emporter par les rythmes de Crash Tactics ou encore ceux de Dance Dance Dance et par l’apparition de Robert SMITH sur Come to Me. Apparition qui nous donne envie d’écouter davantage de titres chantés !

Au final, cet album s’inscrit parfaitement dans la discographie des anglais et devrait aussi s’ajouter rapidement dans votre discothèque. À écouter sans plus attendre !

Tracklist :
01 – Moutainhead – 05:33
02 – Crash Tactics – 03:48
03 – Dance Dance Dance – 04:02
04 – Piano Fights – 03:51
05 – Weak4 – 03:54
06 – Come To Me (feat. Robert Smith) – 08:01
07 – Go Complex – 04:05
08 – Debutante – 07:22
09 – Tiger Girl – 10:38

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Découvrez aussi 65daysofstatic via leur site web, leur MySpace.

Pour leur cinquième album, les américains de Coheed and Cambria (Co&Ca) reviennent avec autant d’efficacité que pour les précédents opus.

Le disque commence donc par un morceau court qui introduit des titres très énergiques et rythmés puis laisse la place à d’autres chansons beaucoup plus calmes et poétiques.

Toujours dirigé par la voix originale du chanteur Claudio SANCHEZ, le quatuor inaugure de nouvelles sonorités, notamment sur Guns of Summer ou encore Far avec ses interludes.

Le titre The Black Rainbow vient conclure ce disque très agréable avec des passages intenses classiques du groupe.

Pour conclure, n’hésitez pas à écouter et acheter ce CD qui viendra préfacer le récit The Amory Wars narré dans leurs précédents disques. Et si vous êtes chanceux, trouvez la version collector pour pouvoir bénéficier de deux morceaux inédits.

Tracklist :
01 – One – 01:56
02 – The Broken – 03:55
03 – Guns Of Summer – 04:50
04 – Here We Are Juggernaut – 03:46
05 – Far – 04:56
06 – This Shattered Symphony – 04:28
07 – World Of Lines – 03:20
08 – Made Out Of Nothing (All That I Am) – 04:41
09 – Pearl Of The Stars – 05:07
10 – In The Flame Of Error – 05:30
11 – When Skeletons Live – 04:20
12 – The Black Rainbow – 07:35

Retrouvez Year Of The Black Rainbow chez tout bon revendeur d’artistes de labels indépendants.

Découvrez aussi Coheed and Cambria sur leur site, leur MySpace.

Pour leur troisième album studio, les Américains de Los Angeles, nous délivrent un album intense.

En effet, après avoir fourni un EP en 2008, Aphorism, se contentant d’être dans la lignée des précédents albums, le groupe a préféré réserver le meilleur d’eux-mêmes pour ce disque et y apporter une pointe d’originalité.

Avec huit titres et une durée d’environ 43 minutes, Red Sparowes nous tient en haleine du début à la fin. Commençant délicatement par des morceaux lents et marqués d’impulsions musicales, dignes des meilleurs titres de Grails, ils nous emmènent progressivement vers un final intense et soutenu.

Chaque morceau tend à augmenter le suspens lié au suivant. Ainsi, à l’abord du troisième titre, A Hail Of Bombs, on se sent déjà totalement immergé dans une mélancolie bercée de valses rythmiques qui glissent vers une fin radieuse pour enchaîner avec le morceau suivant. Et c’est ainsi sur tout l’album.

Le dernier titre, As Each End Looms And Subsides représente à lui seul toute la puissance de l’album qui par sa fin abrupte nous oblige à relancer la lecture.

Au final, The Fear Is Excruciating, But Therein Lies The Answer est une des pièces les plus réussies de la discographie du groupe. A découvrir, écouter et ré-écouter sans plus attendre !

Tracklist :
01 – Truths Arise – 01:49
02 – In Illusions Of Order – 07:37
03 – A Hail Of Bombs – 04:22
04 – Giving Birth To Imagined Saviors – 06:09
05 – A Swarm – 07:11
06 – In Every Mind – 03:06
07 – A Mutiny – 05:32
08 – As Each End Looms And Subsides – 07:16

Retrouvez The Fear Is Excruciating, But Therein Lies The Answer chez tout bon disquaire.

Découvrez le groupe sur leur site ou leur MySpace.

Après des mois d’attente et de teasing, Serj Tankian sort enfin l’album Elect The Dead Symphony. Le concept est d’adapter son album solo, Elect The Dead, vieux de deux ans et demi, en symphonie. Pour cela, il a fait appel à l’orchestre philharmonique néo-zélandais d’Auckland.

Les premières vidéos disponibles depuis quelques mois sur Internet s’avéraient alléchantes. Cependant le résultat final l’est beaucoup moins.

En effet, l’adaptation symphonique des morceaux écrits pour le rock sonne mal. De plus, on remarquera que la voix de Serj s’intègre difficilement à la musique.

Malgré tout, certains titres comme Empty Wall et Elect The Dead sont très agréables à écouter.

Au final, il faut se risquer à écouter cette bizarrerie qu’est la transposition d’un CD rock en symphonie mais le chanteur de System Of A Down s’est risqué à un exercice difficile et risqué…

Tracklist :
01 – Feed Us – 07:31
02 – Blue – 03:16
03 – Sky is Over – 03:10
04 – Lie Lie Lie – 03:59
05 – Money – 03:30
06 – Baby – 03:43
07 – Gate 21 – 02:50
08 – The Charade – 04:31
09 – Honking Antelope – 03:50
10 – Saving Us – 04:56
11 – Elect the Dead – 03:09
12 – Falling Stars – 03:25
13 – Beethoven’s Cunt – 03:30
14 – Empty Walls – 03:58

Retrouvez Elect The Dead Symphony chez tout bon disquaire.

Découvrez aussi cette bizarrerie de Serj Tankian sur son Site, son MySpace.