The Mars Volta – Noctourniquet

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Après un peu plus de dix ans d’existence, The Mars Volta nous offre un sixième opus. Comme à son habitude, le groupe nous gâte d’un album studio de plus de 60 minutes!

Après la sortie d’Octahedron en 2009, qui nous avait paru fade, ce dernier semble corriger le tir.

En effet, après le départ du batteur Thomas Pridgen et quelques conflits entre les deux principaux protagonistes dans l’écriture des morceaux, on retrouve des titres calmes mais riches et intéressant musicalement.

Les trois premières pistes sont quant à elles dynamique et énergique comme on avait été habitué sur Amputechture (2006) et The Bedlam in Goliath (2008). Mais c’est dans la suite, que tout devient intéressant. On se laissera alors envahir par les rythmes fracturés et saccadé des premiers albums. On retrouvera aussi une certaine recherche musicale, notamment dans les titres comme In Absentia ou Noctourniquet.

Avec une discographie qui commence à s’allonger sérieusement, ce disque ne fait peut-être pas parti des nouveautés que vous surveillez à tout prix. Mais cet opus, qui arrive pour le printemps saura vous faire passer de bon moments musicaux avec un groupe qui atteint sa maturité tout en sachant retrouver ses sources!

Tracklist :
01 – The Whip Hand – 04:49
02 – Aegis – 05:11
03 – Dyslexicon – 04:22
04 – Empty Vessels Make The Loudest Sound – 06:43
05 – The Malkin Jewel – 04:45
06 – Lapochka – 04:16
07 – In Absentia – 07:27
08 – Imago – 03:58
09 – Molochwalker – 03:33
10 – Trinkets Pale of Moon – 04:25
11 – Vedamalady – 03:54
12 – Noctourniquet – 05:39
13 – Zed And Two Naughts – 05:36

Disponible chez votre disquaire favori dès le 27 mars prochain!

N’hésitez surtout pas à visiter le site et le MySpace du groupe.

dEUS – Case à Choc – 6 Décembre 2011

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Pour fêter les 20 ans de la Case à Choc, dEUS s’est arrêté à Neuchâtel (Suisse) lors de sa tournée européenne. Le quintet s’est emparé de la scène pour une heure et demie de concert! Sans hésitations, les belges se sont emparés de la scène face à une salle bien remplie. Pas d’hésitations non plus pour la set liste alternant des morceaux de Keep You Close et d’autres, d’anciens disques. De quoi ravir le public même si le groupe était moins à l’aise sur les titres les plus récents.

La surprise était bien au rendez-vous. Le dynamisme des morceaux rock, simples mais efficaces a réussi à animer la Case à Choc alors qu’on aurait pu s’attendre à un concert bien plus calme. Les éclairages et le charisme des cinq bonhommes y étaient surement pour quelque chose.

En effet, dEUS ne fait pas de long discours. Le titre des morceaux, deux trois merci, mais rien de plus. Un peu plus de communication de leur part aurait été bien agréable. Un peu plus de jeu de scène aurait aussi été le bienvenu.

Au final, un bon concert, la réputation de dEUS n’est pas à remettre en cause. Mais un petit quelque chose manquait pour faire de cette soirée un moment live parfait et à la hauteur du prix du ticket.

Un peu d’air pour un meilleur retour!

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EatMusic n’est pas mort! Certes, il n’y a pas eu d’articles pendant plus de quatre mois! Certes nous n’avons pas souhaité au blog ses quatre ans! Certes on a loupé plein de sortie! Mais c’est pour revenir avec plus de fraicheur et une nouvelle envie d’écrire!

Ainsi nous allons rattraper ces quatre mois avec une petite liste de CD à écouter :

  • 3 Doors Down – Time Of My Life : dans la lignée de ce que fait le groupe, Time Of My Life vous permet de retrouver les Américains avec de nouveau morceaux toujours aussi dynamiques!
  • And So I Watch From Afar – Gangs : La découverte live de l’année! Une énergie fantastique pour un post-rock bien tripé.
  • Primus – Green Naugahyde : Le funk métal est de retour! Avec ce nouvel album de Primus, entrez dans une ambiance bien particulière née du mélange entre Funk et Metal!
  • Chinese Man – Racing With The Sun : Troisième album studio pour le groupe, et résultat quelque peu décevant.
  • Wild Beasts – Smother : Une voix atypique, des mélodies puissantes, Wild Beasts sera la bonne découverte de ces quatre mois!
  • Russian Circle – Empros : Toujours fidèles à eux-mêmes, le trio récidive avec un quatrième opus. Quelques maigres nouveautés et une originalité qui commence à s’essouffler. À quand du nouveau?
  • La Phaze – Psalms And Revolution : Avec ce dernier né, La Phaze revient six ans plus tard dans le ton de la Drum & Bass! Un disque à écouter pour découvrir l’ambiance de ce style musical. De plus, le groupe a su mettre le feu lors de festival dans les pays de l’est européen.
  • Lite – For All Innocence : Les Japonais de Lite, reviennent peu de temps après le séisme qui a fait trembler leur terre. Avec ce disque, ils sauront nous faire vibrer! Après deux opus math-rock, celui-ci s’oriente plus vers un post-rock des plus réussi avec des mélodies moins carrées et l’introduction de sample qui viennent parfaire le tout!
  • dEUS – Keep You Close : Que dire de dEUS à part qu’ils restent fidèle à eux-mêmes tout en sachant apporter une touche de fraicheur à leur musique sur chaque album! À écouter et voir en concert!
  • Puscifer – Conditions Of My Life : Un des projets parallèles de Maynard James Keenan, Puscifer revient avec son deuxième disque qui s’avère être plus, ou tout du moins aussi éfficace que le premier.

Nous sommes aussi allés à un certain nombre de concerts/festivals durant la période estival. Enfin nous avons préparé la rentrée de l’association et des concerts pour les groupes que nous aidons.

Afin de clôturer l’année 2011 d’une bien belle manière, les Red-Lemons, Kind Of Cute et les Prussians seront en concert au Glazart le 2 décembre à 19h. Vous trouverez les préventes en suivant les liens ci-dessous :
http://www.digitick.com/red-lemons-kind-of-cute-the-prussians-concert-glazart-paris-19-02-decembre-2011-css4-digitick-pg101-ri1040405.html

Bref, EatMusic est bien vivant et va vous le montrer lors de cette soirée Rock!

Greenfield Festival – Interlaken – 9 au 11 Juin 2011

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Perché entre montagnes et lacs, le greenfield festival bénéficie d’un cadre magnifique. Sur la base aérienne d’Interlaken, le temps fut bien mitigé pendant les trois jours. Un brin de soleil est venu donner de l’espoir aux métalleux et autres spectateurs venus écouter la cinquantaine de groupes présents.

C’est ainsi que la première journée définitivement entamée par Anti-Flag puis allègrement dynamisée par l’énergie celtique de Flogging Molly ira faire un détour par les incontournables System Of A Down, qui ont réalisé un show d’une qualité peut-être supérieure à ceux de leur tournée européenne. Après cette flopé de dynamisme, un petit break plus mélodique et alternatif avec les californiens de Dredg. Enfin pour clore ce premier jour, les Foo Fighters se sont chargés d’amorcer l’ambiance de la première nuit post concert.

Le lendemain, sous des bribes de soleil, quoi de mieux que d’écouter les petits groupes de la région tels les Rambling Wheels pour se diriger ensuite vers des mélodies beaucoup plus hargneuses. Ainsi, Wolfmother, Lacuna Coil, Comeback Kid, Converge, Apocalyptica et Disturbed entre autres se sont partagés les deux scènes du festival.

Le dernier jour du festival commença fort avec les allemands de Long Distance Calling, suivi des pop-rockeurs d’Itchy Poopzkid, beaucoup moins originaux que les précédents. Le reste de la journée a été parsemé de nombreuses découvertes comme We Butter The Bread With Butter, boys band métal pour adolescentes pré pubères mais aussi The Ocean, Favez ou encore The Young Gods. Enfin Volbeat conclut ce festival avec élégance.

Housse de Racket, Stromae, Martin Solveig, Stuck In The Sound – Point Gamma, École Polytechnique – 21 Mai 2011

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Comme chaque année, la célèbre école d’ingénieurs française a organisé son gala, grande soirée étudiante de plus de 6000 personnes. Martin Solveig, l’artiste attendu de cette soirée, a mis le feu une partie de la nuit depuis le hall principal de l’établissement.

Au début de son show, pas facile de se faufiler à l’intérieur. Les portes d’entrée noires de monde étaient bloquées par les vigiles qui repoussaient sans cesse la foule. Tous voulaient assister à l’évènement et impossible d’accéder ne serait-ce qu’aux toilettes. Peu après, le parvis se désengorgeait. Le direct de la SMASH Party était retransmis  sur grand écran depuis la scène extérieure qui se remplissait petit à petit des étudiants qui voulaient rentrer.

Parmi les autres artistes passés plus tôt dans la soirée se trouvait le duo français pop, les Housse de Racket. « Fin août 2011, notre nouvel album Alésia sera dans les bacs » ont-ils confié à leur public.

Stromae, quant à lui, également très attendu, a été décevant malgré une scène principale qui fourmillait de fans chantant les paroles du belge. Il a présenté des chansons peu intéressantes sur des textes légers. Il est certes connu pour ses deux titres rythmées et entrainants que l’on entend régulièrement sur les pistes de danse et qui l’a propulsé vers une célébrité mondiale : Alors On Dance et Te Quiero.

Killtronik a entamé le gala vers 19h. Malheureusement, peu de monde pour écouter ce groupe inspiré par un son pop rock des années 80. Stuck In The Sound a également été invité à jouer sur cette grande scène extérieure. Ce quatuor parisien de rock indépendant, formé en 2002, a été découvert par les Inrockuptibles, magazine de culture française, et par sa compilation CQFD.

Pendant ce temps-là, les DJs se relayaient sur la scène intérieure toujours pleine.

Contrairement à l’année précédente, l’amusement était plus dans les activités annexes que dans les concerts, peu nombreux et souvent assez courts. Les étudiants avaient le choix entre un taureau mécanique, des autos tamponneuses, un jeu de Laser Quest ou encore le fameux saut à l’élastique dont la file d’attente ne se désemplissait pas au fil des heures, sans oublier le massage, le défilé de mode et les feux d’artifices. On pouvait aussi aller danser sur la petite scène extérieure où le traditionnel canon à mousse arrosait abondamment le public. De jeunes groupes de rock, étudiants ou semi-pro, l’animaient.

Une organisation impeccable, hormis la mauvaise gestion des entrées-sorties lors du passage de Martin Solveig, d’excellents ingénieurs du son qui nous laissaient partir des concerts sans acouphène et une soirée plus tournée vers des ambiances de boites de nuit que des scènes rock de concert, de nombreuses activités et la chance d’avoir eu une nuit d’été, voilà comment pourrait se résumer la nuit du 21 mai 2011.

A l’année prochaine !

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