Pour ceux qui pensent que le post rock fait parti des musiques calme et particulière, 65daysofstatic vous ferra changer d’avis.

La preuve en aura encore été faite lors de ce concert d’un peu plus d’une heure. En effet, malgré un début un peu timide, deux trois ajustements, les montées en puissance des anglais ont jailli de leurs instruments.

C’est cette puissance qui avec ses touches électroniques vous emportera dans une transe propre au style du groupe. De plus, cette énergie vous procurera de quoi bouger comme sur un dancefloor.

© Romuald

Enfin, le quatuor sort du post rock calme et endormant pour procurer au public une musique des plus agréable et à la fois originale. Pour tous ceux qui ne connaissent pas 65daysofstatic en live, un seul conseil, foncez les voir!

Pour cette date française, les américains de Grails nous ont présenté leurs dernières compositions. Avec environ une heure de concert, les membres du groupe nous ont totalement propulsés dans leur ambiance post aux touches orientales qui plaisent ou déplaisent.

© Melchior Ferradou

Après quelques soucis techniques, ils ont réussi à partir dans leur voyage musical. En effet, comme vous pourrez le lire sur l’article présentant leur dernier album Doomsdayer’s Holiday, leur musique nous emporte dans un périple, reposant et à la fois torturé.

© Romuald

Tout au long de leur set, les américains nous ont reproduit les sons des albums parfaitement. On aurait peut être attendu, de la part d’un groupe de cette qualité, quelques improvisations et surtout une plus grande communication avec le public.

© Melchior Ferradou

Au final, le ton était annoncé, le concert parfait. En effet, Grails joue une musique chaleureuse et reposante mais peu être trop propre, pour un concert où l’on aurait pu souhaiter d’avantage d’échanges et des petits détours musicaux par rapport aux enregistrements.

Après les deux premières parties (Harvey Milk et Oxbow) qui ont durées environ quarante cinq minutes chacune, Red Sparowes entre sur scène avec une magnifique projection en fond de scène pour une heure d’intéprétation.

Dès les premières notes de ce concert à la Maroquinerie, la projection change et passe d’un fond avec le nom du groupe à une vidéo de Mao.

Du coté de la musique, les cinq californiens commencent bien, mais ce n’est que deux ou trois morceaux après que l’alchimie démarre vraiment.

Non, Red Sparowes n’est pas un groupe qui reprend ses morceaux et les joue comme sur le CD. Il arrivent à faire ressortir une intensité dans leur musique qui est accentuée tant par la vidéo que par l’energie du batteur.

L’utilisation d’une slide guitare, sur scène est assez surprenant. Le son qui sort de cet instrument est assez métallique et clair, et la maitrise demande une concentration importante, mais le bassiste s’en est sorti parfaitement jusqu’à l’arrivée des guitares vrombrissantes.

Red Sparowes sur scène, c’est quelque chose, toute une ambiance, un monde duquel on ressort joyeux. A voir absolument!

Pour ceux qui ne connaissent pas Red Sparowes, allez faire un tour du coté de leur MySpace ou encore de leur site.

Daron Malakian et John Dolmayan, deux membres de System Of A Down, arrivent avec un nouveau projet parallèle tout comme l’a fait Serj Tankian il y a dix mois.

Personne ne savait à quoi s’attendre en arrivant au concert. La seule chose qu’on connaissait, c’est un titre « They Say » ainsi que la formation : deux guitares, une basse, une batterie.

Au vue des similarités avec System Of A Down et la seule piste disponible, on pouvait s’attendre à une copie du groupe avec deux nouveaux membres.

Mais non, dès les premières notes, on sent immédiatement l’aspect beaucoup plus rude et sec de la musique. Le guitariste, de la taille d’un bûcheron y est sûrement pour beaucoup. Mais la présence massive de la basse, jouée par un frêle musicien, amplifie bien la lourdeur des riffs. De son coté, Daron joue le plus tendre et chante avec sa voix déjantée.

Par contre les paroles sont loin d’être des plus subtiles. La chanson, où la seule phrase est approximativement « je vole à travers l’univers », laisse sceptique.

Dans les points négatifs du concert, on peut aussi noter la durée. Le set n’a duré que 45 minutes pour une place à 22€. L’avant goût de l’album revient cher. De plus, la qualité du son et notamment de la voix de Daron n’a pas permis une bonne appréciation que l’on pourra se faire avec le CD qui sortira le 29 juillet prochain.

Écouter Scars On Broadway sur leur MySpace, sur leur site.

Et encore une petite salle parisienne. Accueillant environ 500 spectateurs, on pourra apprécier la salle en escalier, surtout quand on se retrouve face à une scène aussi basse.

Pour ce qui est de l’ambiance du lieu, en bas, dans la salle, c’est très austère. Le bar se trouve en haut et si on veut une boisson durant le concert, on est obligé de sortir pour ré-rentrer. La galère!

Quand au son, on n’excelle pas non plus à La Maroquinerie. Les baffles pour la voix sont trop légères par rapport à celles des instruments. Bref de quoi en ressortir les oreilles bien assourdies surtout si on se trouve sur les coté de la scène, où sont situées les enceintes.

Les quelques seul avantages de cette petite salle et l’intimité qu’on retrouve dans toutes les petites salles et une programmation plutôt sympathique.

La Maroquinerie :
23, rue Boyer
75020 Paris

Métro Ménilmontant

L’agréable site Web de La Maroquinerie : http://www.lamaroquinerie.fr.