Tricky – Knowle West Boy

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Pour tous ceux d’entre vous qui ne le connaissent pas, Tricky est un musicien britannique qui a grandi a Bristol. Il fit parti dans les années 1980 DU sound system de Bristol : The Wild Bunch, d’où sortent également Massive Attack. Il a d’ailleurs beaucoup participé à leurs premiers albums (Blue Lines et Protection).

Le titre de son nouvel album n’est pas anodin : Tricky a grandi dans un quartier de Bristol nommé Knowle West. Encore un titre d’album qui retrace le passé du chanteur (son premier album Maxinquaye porte le nom de sa mère : Maxine Quaye).

Cet album s’inscrit dans la plus pure tradition de Tricky : un mix entre du rap, du rock, du r’n’b, etc. Et c’est peut-être finalement là le problème : bien que cet album soit très agréable à écouter, il n’est pas très original. Même si certaines chansons sortent du lot (Council Estate et Veronika), on a fortement l’impression d’avoir déjà entendu le reste.

Au final, un album bon, mais décevant.

Tracklist :
01 – Puppy Toy – 03:34
02 – Bacative – 03:51
03 – Joseph – 02:28
04 – Veronika – 03:00
05 – C’mon Baby – 03:03
06 – Council Estate – 02:39
07 – Past Mistake – 05:07
08 – Coalition – 03:58
09 – Cross To Bear – 03:45
10 – Slow – 03:22
11 – Baligaga – 03:42
12 – Far Away – 03:38
13 – School Gates – 03:47

Cet album de Tricky et les autres chez vos revendeurs habituels.

Pour vous faire votre propre idée de Tricky, rendez-vous sur son site ou son MySpace.

Scars On Broadway – Scars On Broadway

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Le leader de System Of A Down, Daron Malakian, accompagné du batteur, John Dolmayan, ont formé un side project tout comme l’a fait leur ami Serj Tankian.

Cependant quand Serj, change de registre et travaille davantage les paroles à la musique, Scars On Broadway travaille plus la sonorité des pistes. Accompagnés de Franky Perez à la guitare, Dominic Cifarelli à la basse et Danny Shamoun au clavier, Daron et John tentent tant bien que mal de se séparer musicalement de leur groupe principal.

On retrouve donc une ambiance musclé comme sait si bien nous la livrer ce Daron, qui donne toujours l’impression d’être possédé. En effet, son chant est bien marqué, et des recherches sonores ont été faites. Certains morceaux sonnent très bien.

Mais, c’est classique, ça ne se démarque pas vraiment de ce que l’on entend ailleurs ou de ce que l’on a pu entendre avec System Of A Down. On s’en lasse et c’est dommage car certaines pistes attirent votre oreille et restent ancré en mémoire. C’est le cas de Babylon et Cute Machine.

Au final, un nouveau groupe, qui a surement besoin d’un peu plus de maturité et peut être de respect envers son public (un concert de 45 minutes c’est hallucinant!), pour un jour nous livré un album uniforme du début à la fin.

Tracklist :
01 – Serious – 02:07
02 – Funny – 02:55
03 – Exploding/Reloading – 02:15
04 – Stoner-Hate – 02:00
05 – Insane – 03:07
06 – World Long Gone – 03:15
07 – Kill Each OtherLive Forever – 03:05
08 – Babylon – 03:56
09 – Chemicals – 03:13
10 – Enemy – 03:03
11 – Universe – 04:15
12 – 3005 – 02:54
13 – Cute Machines – 03:03
14 – Whoring Streets – 03:01
15 – They Say – 02:47

Dans les bacs dès le 28 juillet 2008.

Comme toujours, pour découvrir Scars On Broadway, baladez vous sur leur site, leur MySpace.

Red Sparowes – La Maroquinerie – 16 Juillet 2008

Concerts 1 Commentaire

Après les deux premières parties (Harvey Milk et Oxbow) qui ont durées environ quarante cinq minutes chacune, Red Sparowes entre sur scène avec une magnifique projection en fond de scène pour une heure d’intéprétation.

Dès les premières notes de ce concert à la Maroquinerie, la projection change et passe d’un fond avec le nom du groupe à une vidéo de Mao.

Du coté de la musique, les cinq californiens commencent bien, mais ce n’est que deux ou trois morceaux après que l’alchimie démarre vraiment.

Non, Red Sparowes n’est pas un groupe qui reprend ses morceaux et les joue comme sur le CD. Il arrivent à faire ressortir une intensité dans leur musique qui est accentuée tant par la vidéo que par l’energie du batteur.

L’utilisation d’une slide guitare, sur scène est assez surprenant. Le son qui sort de cet instrument est assez métallique et clair, et la maitrise demande une concentration importante, mais le bassiste s’en est sorti parfaitement jusqu’à l’arrivée des guitares vrombrissantes.

Red Sparowes sur scène, c’est quelque chose, toute une ambiance, un monde duquel on ressort joyeux. A voir absolument!

Pour ceux qui ne connaissent pas Red Sparowes, allez faire un tour du coté de leur MySpace ou encore de leur site.

Lite – Phantasia

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Après un premier album –Filmlets, déjà bien réussi- et plus récemment un split EP avec Funanori –A Tiny Twofer-, les quatre japonais de Lite nous livrent onze nouveaux titres avec Phantasia.

Avec une pochette si réussi, tant au niveau couleur que style, on ne peut pas résister à insérer le disque dans le lecteur CD. Et il y restera loger longtemps.

En effet, dès la première écoute et dès le premier morceau, on n’a qu’une seule envie : que ça ne s’arrête pas.

Les riffs tant à la basse qu’à la guitare sont entraînants. Le son particulier des cymbales et l’alternance entre des rythmes lents et presque binaires avec d’autres beaucoup plus soutenu nous entraînent de la première piste à la dernière.

Si le premier album peut paraître monotone, celui ci s’avère au contraire beaucoup plus dynamique et volumineux. Le progrès dans la création d’atmosphère chez Lite est énorme entre le premier CD et le second.

Pour conclure, maintenant qu’on les connaît via leurs albums, il ne reste plus qu’a les voir en concert (ils vont tourner en France) et on peut dire que Lite, c’est comme le vin, plus il vieillit plus il se bonifie.

Tracklist :
01 – Ef – 04:12
02 – Contra – 03:45
03 – Infinite Mirror – 04:39
04 – Shinkai – 05:23
05 – Black And White – 04:14
06 – Interlude – 01:34
07 – Ghost Dance – 04:31
08 – Solitude – 05:49
09 – Phantasia – 05:08
10 – Fade – 05:26
11 – Sequel To The Letter – 02:59

Écoutez les sur leur MySpace ou allez visiter leur site officiel.

The Offspring – Rise and Fall, Rage and Grace

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5 ans ! C’est le temps qu’on aura du attendre pour le huitième album de The Offspring : Rise and Fall, Rage and Grace (si l’on excepte le Best Of sorti il y’a deux ans).
La première chose qui frappe dans cet album sont les progrès en matière de chant de Dexter Holland qui maîtrise nettement mieux sa voix qu’avant (dans les premiers albums du groupe, il avait tendance à chanter faux).

Sur le plan de la composition, l’album commence fort avec trois titres au rythme endiablé, très Rock, qui trouvent leur place dans les chansons les plus marquantes du groupe. Vient ensuite Hammerhead, le nouveau single (diffusé à la radio depuis mai dernier) à l’ambiance très particulière, qui ne ressemble en rien à ce qu’a déjà fait le groupe. Le reste de l’album se caractérise par un rythme beaucoup plus tranquille.

Finalement, on sent une forte évolution du style (le changement de producteur n’y est peut-être pas entièrement étranger ?) en s’éloignant du style Punk des premiers albums. The Offspring est de retour, et force est de constater que ça valait le coup d’attendre.

Un petit mot sur le packaging tout bonnement scandaleux : un digipack. Ca fait très léger pour un album à 20 euros, surtout lorsque l’on voit que pour le même prix, l’album précédent (Splinter) était vendu avec un DVD…

Tracklist :
01 – Half-Truism – 03:26
02 – Trust In You – 03:09
03 – You’re Gonna Go Far, Kid – 02:57
04 – Hammerhead – 04:40
05 – A Lot Like Me – 04:28
06 – Takes Me Nowhere – 02:59
07 – Kristy, Are You Doing Okay ? – 03:42
08 – Nothingtown – 03:29
09 – Stuff is messed up – 03:32
10 – Fix You – 04:18
11 – Let’s Hear It For Rock Bottom – 04:04
12 – Rise and Fall – 02:59

Retrouvez Rise and Fall, Rage and Grace dans vos points de vente habituels.

Retourner dans votre jeunesse en écoutant Offspring sur leur site, leur MySpace.

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