Pour leur dixième album, Porcupine Tree, continue dans la lancée de Fear Of A Blank Planet. En effet, tout au long des 18 pistes, réparties sur deux disques, les anglais reviennent avec des morceaux toujours aussi planants.

Reprenant les points clé de l’EP, Nil Recurring, cet album ne sort pas de l’ordinaire. Tout en restant progressif, il reste très classique et on notera aucune innovation dans le style du groupe.

Cependant, pour ceux qui aiment le groupe, ils seront satisfait par ce nouvel album et son heure et demi de musique.

Au final, The Incident n’est pas novateur. Cependant, le groupe garde son style, au risque d’être de temps en temps répétitif. A voir en concert pour juger de la qualité de ce dernier opus!

Tracklist :

CD 1
01 – Occam’s Razor – 01:58
02 – The Blind House – 05:47
03 – Great Expectations – 01:26
04 – Kneel And Disconnect – 02:03
05 – Drawing The Line – 04:43
06 – The Incident – 05:20
07 – Your Unpleasant Family – 01:48
08 – The Yellow Windows Of The Evening Train – 02:00
09 – Time Flies – 11:40
10 – Degree Zero Of Liberty – 01:45
11 – Octane Twisted – 05:03
12 – The Seance – 02:39
13 – Circle Of Manias – 02:18
14 – I Drive The Hearse – 06:44

CD 2
01 – Flicker – 20:38
02 – Bonnie The Cat – 05:45
03 – Black Dahlia – 03:40
04 – Remember Me Lover – 07:34

Retrouvez dès à présent The Incident et chez tout bon vendeur de CD.

Venez aussi découvrir Porcupine Tree via leur site web, leur MySpace.

Pour leur cinquième album studio, The Mars Volta n’a pas sorti la cavalerie habituelle mais est plutôt resté dans une transe calme.

Pour les habitués et les plus vieux fans, cela peut paraitre déroutant par rapport aux premiers albums. Mais finalement, ce disque montre l’évolution du groupe. Au début, il y avait un groupe jeune, prêt à sortir des limites et en pleine recherche d’identité ou plutôt en pleine instabilité. Avec le temps, le groupe s’est progressivement posé. Le précédent album The Bedlam in Goliath laissait déjà apparaitre ces moments calmes, mais on se laissait aussi emporté par des bourrasques sonores.

Pour cet opus, cette tranquillité provoque par la même occasion une musique avec peu de reliefs! Quel dommage pour un groupe qui s’était justement placé là où les autres ne voulaient pas aller.

Au final, cette dernière production n’est pas mauvaise, mais elle n’est pas bonne non plus! On pourrait aussi se demander si Omar Rodriguez-Lopez ne s’essoufflerait pas à sortir tous ces disques en si peu de temps. Pour rappel, le précédent disque n’a à peine qu’un an. Surement la source du problème?

Tracklist :
01 – Since We’ve Been Wrong – 07:21
02 – Teflon – 05:04
03 – Halo Of Nembutals – 05:31
04 – With Twilight As My Guide – 07:52
05 – Cotopaxi – 03:39
06 – Desperate Graves – 04:57
07 – Copernicus – 07:23
08 – Luciforms – 08:22

Ce cinquième album studio est disponible partout où la bonne musique se vend dès maintenant.

N’hésitez surtout pas à visiter le site et le MySpace du groupe.

Grails vous fait penser au groin d’un cochon! Non leur musique ne ressemble pas au gémissement d’une truie! Pourtant Grails expérimente beaucoup.

En sortant deux albums en 2008, ils s’offrent une grande liberté. Quand le premier opus semble plutôt conventionnel (dans un style habituel pour le groupe), le second par contre est beaucoup plus chaotique.

Le disque peut même sembler névrosé mais la construction et l’assemblage des pistes le transforment presque en bande sonore d’un film.

Tout au long des sept pistes de l’album, les membres du groupe traversent diverses ambiances avec de nombreuses influences orientales comme l’exprime clairement la seconde piste « Reincarnation Blues ».

Enfin la fin de ce disque est orientée vers une recherche expérimentale qui se rapprocherait sur certains passages à ce qu’aurait pu faire les Pink Floyd.

Au final, Doomsdayer’s Holiday est un album totalement surprenant. Malgré quelques passages lents, l’écoute complète du disque est très agréable et permettra à votre esprit de voyager dans les lointaines contrées du plaisir auditif.

Tracklist :
01 – Doomsdayer’s Holiday – 03:24
02 – Reincarnation Blues – 04:25
03 – Natural Man – 04:41
04 – Immediate Mate – 05:42
05 – Predestination Blues – 06:19
06 – X-Contaminations – 04:56
07 – Acid Rain – 07:59

Retrouvez Doomsdayer’s Holidays chez votre revendeur de CD.

Pour tous ceux qui ne connaissent pas Grails ou qui se posent des questions après avoir cet article, allez faire un tour sur le MySpace ou sur le site web du groupe.

Alors que Rage Against The Machine est en pleine reformation, pour une série de concerts, festivals et pourquoi pas un nouvel album, Zack de la Rocha, le chanteur, en profite pour sortir discrètement un EP avec l’ancien batteur de The Mars Volta, Jon Theodore.

One Day As A Lion, ce n’est pas du Rage. Même si on retrouve des sonorités dans la voix de Zack, le projet est beaucoup plus simple.

Cette simplicité est surement identique à celle du choix du nom, quoi que tout de même particulier. En effet, si les deux Messieurs ont choisi ce nom, c’est à cause d’une photo d’un graffiti sur lequel on peut distinguer :

Il vaut mieux vivre une seule journée dans la vie d’un lion que des centaines d’années dans la peau d’un agneau.

Si on décortique un peu cette phrase, on peut y comprendre plein de choses. Tout comme dans les paroles que Zack concocte. Toujours plus engagées les unes que les autres.

On notera par contre que niveau musical, ce n’est pas très riche, mais on se trouve à la limite de deux styles. Dans chaque sens, la corde qui délimite les deux types de musique aux origines pas bien différentes est prête à céder. La batterie bien présente et les sons lourds de basse/synthé nous rapprochent du Rock, tandis que le chant et les rythmes nous rapprochent du Hip-Hop.

Pour cet EP, on est bien dans un monde à part, où le mélange n’est pas un problème puisqu’un album est normalement prévu pour cet automne.

Tracklist :
01 – Wild International – 03:47
02 – Ocean View – 04:07
03 – Last Letter – 03:59
04 – If You Fear Dying – 03:57
05 – One Day As A Lion – 04:25

Retrouver cet EP chez vos revendeurs favoris.

N’hésitez pas à faire un tour du coté de cette frontière entre deux mondes, en visitant leur site, leur MySpace.

Encore un album pour Sigur Rós. Pour cet opus, les Islandais nous livrent une musique plus accessible. Les premiers morceaux sont là pour permettre à n’importe quelle personne d’entrer dans le monde de Sigur Rós.

Ce monde complètement décalé est très bien représenté par la pochette de l’album où les membres du groupe traversent en courant nu une route.

En effet, qui n’a pas envie de courir nu en écoutant chez soit cette orfèvrerie musicale ? Cette envie est sûrement dû aux cotés moins noirs de cet album qui est au contraire plutôt festif.

La « popisation » ne plaira pas forcément aux adeptes des premiers albums qui préféreront davantage la deuxième partie du CD et la voix beaucoup plus calme du chanteur. Mais on notera quand même que comme toujours Sigur Rós sait évoluer vers d’autres styles tout en restant dans son monde si particulier.

Tracklist :
01 – Gobbledigook – 03:08
02 – Inní mér syngur vitleysingur – 04:05
03 – Góðan daginn – 05:15
04 – Við spilum endalaust – 03:33
05 – Festival – 09:23
06 – Suð í eyrum – 04:56
07 – ára bátur – 08:57
08 – Illgresi – 04:13
09 – Fljótavík – 03:43
10 – Straumnes – 02:01
11 – All Alright – 06:21

Le dernier album de Sigur Rós disponible dès le 24 juin dans les bacs.

Retrouvez toute l’atmosphère de Sigur Rós sur leur site, MySpace.