Grails – Doomsdayer’s Holiday

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Grails vous fait penser au groin d’un cochon! Non leur musique ne ressemble pas au gémissement d’une truie! Pourtant Grails expérimente beaucoup.

En sortant deux albums en 2008, ils s’offrent une grande liberté. Quand le premier opus semble plutôt conventionnel (dans un style habituel pour le groupe), le second par contre est beaucoup plus chaotique.

Le disque peut même sembler névrosé mais la construction et l’assemblage des pistes le transforment presque en bande sonore d’un film.

Tout au long des sept pistes de l’album, les membres du groupe traversent diverses ambiances avec de nombreuses influences orientales comme l’exprime clairement la seconde piste « Reincarnation Blues ».

Enfin la fin de ce disque est orientée vers une recherche expérimentale qui se rapprocherait sur certains passages à ce qu’aurait pu faire les Pink Floyd.

Au final, Doomsdayer’s Holiday est un album totalement surprenant. Malgré quelques passages lents, l’écoute complète du disque est très agréable et permettra à votre esprit de voyager dans les lointaines contrées du plaisir auditif.

Tracklist :
01 – Doomsdayer’s Holiday – 03:24
02 – Reincarnation Blues – 04:25
03 – Natural Man – 04:41
04 – Immediate Mate – 05:42
05 – Predestination Blues – 06:19
06 – X-Contaminations – 04:56
07 – Acid Rain – 07:59

Retrouvez Doomsdayer’s Holidays chez votre revendeur de CD.

Pour tous ceux qui ne connaissent pas Grails ou qui se posent des questions après avoir cet article, allez faire un tour sur le MySpace ou sur le site web du groupe.

Red Sparowes – Aphorisms (Digital EP)

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Après cinq ans de musique, quoi de mieux que de composer un EP ? C’est ce qu’a fait Red Sparowes avec son dernier né : Aphorism.

Pour sa sortie (pendant la tournée européenne du groupe), le quartette a pris la décision de vendre son CD en téléchargement, dans un premier temps. Ainsi il était disponible dès le premier juillet sur Amazon, et le 4 juillet sur iTunes. Ce n’est que le premier août qu’il fut disponible en version matérielle.

Pour ce disque, Red Sparowes regroupe les éléments clefs à la base de leur musique depuis la naissance du groupe. C’est ainsi qu’on retrouve trois titres différents les uns des autres.

Le premier nous emporte entre ses rythmes lents et ses accélérations auditives. Le second est un festival de volutes sonores. Et enfin le troisième nous ouvre les portes vers une interprétation libre de la musique du groupe. On y trouve aussi dans ce morceau des sonorités berçantes.

Au final, ces trois titres, qui représentent environ dix sept minutes de plaisir, permettent à toute personne ne connaissant pas Red Sparowes d’avoir un aperçu global, sans pour autant être complet, de leur discographie.

Tracklist :
01 – We Left The Apes To Rot, But Find The Fang Grows Within – 06:37
02 – Error Has Turned Animals Into Men, And To Each The Fold Repeats – 05:38
03 – The Fear Is Excruciating, But Therein Lies The Answer – 05:38

Visitez le MySpace ou le site de Red Sparowes pour profiter pleinement de leur musique en toute liberté.

Mogwai – The Hawk Is Howling & Batcat EP

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Après avoir réalisé la bande son du film Zidane, un portrait du XXIème siècle, Mogwai sort à trois semaine d’intervalle un EP et  son sixième album studio.

L’album, The Hawk Is Howling renouvelle le style du groupe en se rapprochant de ce qu’il faisait à son origine. Avec ses dix titres pour un peu plus de soixante trois minutes, le quintette arrive encore une fois à nous emporter dans ses balades musicales, apaisantes et en même temps énergisantes.

Les rythmes carrés et les passages lourds de guitare et de basse, nous font voyager tel un aigle pécheur. C’est sûrement ce que la pochette de l’album est sensé exprimer.

Le voyage se déroulera en suivant des alternances de ballades et de moments plus dynamiques.

Au final, on se laisse très facilement emporter par ce disque qui s’insérera automatiquement dans vos lecteurs CD.

Tracklist :
01 – I’m Jim Morrison, I’m Dead – 06:44
02 – Batcat – 05:24
03 – Danphe And The Brain – 05:17
04 – Local Authority – 08:33
05 – The Sun Smells Too Loud – 06:58
06 – Kings Meadow – 04:41
07 – I Love You, I’m Going To Blow Up Your School – 07:33
08 – Scotland’s Shame – 08:00
09 – Thank You Space Expert – 07:53
10 – The Precipice – 06:41

L’EP, Batcat est quant à lui beaucoup plus expérimental. Certes, il partage avec l’album le titre Batcat mais les deux autres morceaux donne à Mogwai la possibilité de rééditer des morceaux composés à leur début. On retrouve donc à travers ce disque le meilleur du groupe.

En effet, sur Stupid Prick Gets Chased by the Police and Loses His Slut Girlfriend, le groupe apporte beaucoup plus de variation mélodique au sein d’un même morceau.

Et sur la troisième piste de cet EP, la voix fait son apparition. En effet, Roky Erickson (fondateur de « 13th Floor Elevators ») chante sur les mélodies de Mogwai, et chose plutôt surprenante, ça sonne plutôt pas mal malgré certains passages qui sonnent faux lors de la première écoute.

Pour conclure, cet EP est très intéressant car il laisse entrevoir l’évolution de Mogwai chose impossible sur The Hawk Is Howling qui lui reprend plutôt les éléments clés de Mogwai.

Tracklist :
01 – Batcat – 05:23
02 – Stupid Prick Gets Chased by the Police and Loses His Slut Girlfriend – 05:09
03 – Devil Rides – 04:00

Retrouvez l’album et l’EP dès le 8 septembre pour l’EP et dès le 22 septembre pour l’album, chez tout bon revendeur de CD.

Allez faire un petit tour sur la toile pour découvrir Mogwai via leur MySpace ou leur site web relativement complet.

Scars On Broadway – Scars On Broadway

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Le leader de System Of A Down, Daron Malakian, accompagné du batteur, John Dolmayan, ont formé un side project tout comme l’a fait leur ami Serj Tankian.

Cependant quand Serj, change de registre et travaille davantage les paroles à la musique, Scars On Broadway travaille plus la sonorité des pistes. Accompagnés de Franky Perez à la guitare, Dominic Cifarelli à la basse et Danny Shamoun au clavier, Daron et John tentent tant bien que mal de se séparer musicalement de leur groupe principal.

On retrouve donc une ambiance musclé comme sait si bien nous la livrer ce Daron, qui donne toujours l’impression d’être possédé. En effet, son chant est bien marqué, et des recherches sonores ont été faites. Certains morceaux sonnent très bien.

Mais, c’est classique, ça ne se démarque pas vraiment de ce que l’on entend ailleurs ou de ce que l’on a pu entendre avec System Of A Down. On s’en lasse et c’est dommage car certaines pistes attirent votre oreille et restent ancré en mémoire. C’est le cas de Babylon et Cute Machine.

Au final, un nouveau groupe, qui a surement besoin d’un peu plus de maturité et peut être de respect envers son public (un concert de 45 minutes c’est hallucinant!), pour un jour nous livré un album uniforme du début à la fin.

Tracklist :
01 – Serious – 02:07
02 – Funny – 02:55
03 – Exploding/Reloading – 02:15
04 – Stoner-Hate – 02:00
05 – Insane – 03:07
06 – World Long Gone – 03:15
07 – Kill Each OtherLive Forever – 03:05
08 – Babylon – 03:56
09 – Chemicals – 03:13
10 – Enemy – 03:03
11 – Universe – 04:15
12 – 3005 – 02:54
13 – Cute Machines – 03:03
14 – Whoring Streets – 03:01
15 – They Say – 02:47

Dans les bacs dès le 28 juillet 2008.

Comme toujours, pour découvrir Scars On Broadway, baladez vous sur leur site, leur MySpace.

Red Sparowes – La Maroquinerie – 16 Juillet 2008

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Après les deux premières parties (Harvey Milk et Oxbow) qui ont durées environ quarante cinq minutes chacune, Red Sparowes entre sur scène avec une magnifique projection en fond de scène pour une heure d’intéprétation.

Dès les premières notes de ce concert à la Maroquinerie, la projection change et passe d’un fond avec le nom du groupe à une vidéo de Mao.

Du coté de la musique, les cinq californiens commencent bien, mais ce n’est que deux ou trois morceaux après que l’alchimie démarre vraiment.

Non, Red Sparowes n’est pas un groupe qui reprend ses morceaux et les joue comme sur le CD. Il arrivent à faire ressortir une intensité dans leur musique qui est accentuée tant par la vidéo que par l’energie du batteur.

L’utilisation d’une slide guitare, sur scène est assez surprenant. Le son qui sort de cet instrument est assez métallique et clair, et la maitrise demande une concentration importante, mais le bassiste s’en est sorti parfaitement jusqu’à l’arrivée des guitares vrombrissantes.

Red Sparowes sur scène, c’est quelque chose, toute une ambiance, un monde duquel on ressort joyeux. A voir absolument!

Pour ceux qui ne connaissent pas Red Sparowes, allez faire un tour du coté de leur MySpace ou encore de leur site.

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