Pour leur cinquième album studio, The Mars Volta n’a pas sorti la cavalerie habituelle mais est plutôt resté dans une transe calme.

Pour les habitués et les plus vieux fans, cela peut paraitre déroutant par rapport aux premiers albums. Mais finalement, ce disque montre l’évolution du groupe. Au début, il y avait un groupe jeune, prêt à sortir des limites et en pleine recherche d’identité ou plutôt en pleine instabilité. Avec le temps, le groupe s’est progressivement posé. Le précédent album The Bedlam in Goliath laissait déjà apparaitre ces moments calmes, mais on se laissait aussi emporté par des bourrasques sonores.

Pour cet opus, cette tranquillité provoque par la même occasion une musique avec peu de reliefs! Quel dommage pour un groupe qui s’était justement placé là où les autres ne voulaient pas aller.

Au final, cette dernière production n’est pas mauvaise, mais elle n’est pas bonne non plus! On pourrait aussi se demander si Omar Rodriguez-Lopez ne s’essoufflerait pas à sortir tous ces disques en si peu de temps. Pour rappel, le précédent disque n’a à peine qu’un an. Surement la source du problème?

Tracklist :
01 – Since We’ve Been Wrong – 07:21
02 – Teflon – 05:04
03 – Halo Of Nembutals – 05:31
04 – With Twilight As My Guide – 07:52
05 – Cotopaxi – 03:39
06 – Desperate Graves – 04:57
07 – Copernicus – 07:23
08 – Luciforms – 08:22

Ce cinquième album studio est disponible partout où la bonne musique se vend dès maintenant.

N’hésitez surtout pas à visiter le site et le MySpace du groupe.

Pour leur 3ème EP et septième galette, les américains de Pelican nous font le plaisir de revenir avec 20 bonnes minutes de son.

Avec ses trois morceaux, Ephemeral est une pièce lourde et puissante. Loin des premiers albums du groupe beaucoup plus léger, celui ci se rapproche davantage du dernier : City Of Echoes.

En effet, le rythme soutenu, avec des riffs de guitares et de basses appuyés, ne vous laisse pas le temps de reprendre votre respiration. On est sans cesse submergé par les ronronnements des pistes.

Cet EP est agréable à écouter même si l’ambiance de l’album est assez sombre. Certains passages plus calmes nous permettent de nous accrocher à cette aventure mélodieuse. Un conseil : à voir en live et à écouter dans de bonnes conditions pour profiter de la richesse du son.

Tracklist :
01 – Embedding The Moss – 05:25
02 – Ephemeral – 07:46
03 – Geometry Of Murder (Originally Written By Earth) – 07:38

EP disponible dès maintenant chez tout bon disquaire.

Découvrez Pelican via leur site web, leur MySpace.

Voilà un album que l’on n’est pas prêt d’oublier!!

C’est dans une atmosphère à la fois calme, apaisante et dynamique que Dredg nous fait voyager dans cet album incontournable. Univers magique d’un rock doux et rythmé, avec des refrains accrocheurs, The Pariah, The Parrot, The Delusion mêle voix d’enfants et sons agréables sur un fond travaillé.

Le groupe exploite le potentiel de chaque instrument sur 18 pistes, dont une seule lecture ne suffit pas à en apprécier la richesse musicale. Piano, violons, vibraphone et autres instruments viennent compléter cet album.

On peut facilement fermer les yeux et se retrouver plongé dans un univers tranquille et vivant à la fois, entre sons longs et mélodieux mis sur une base rythmique travaillée, avec un chanteur, dont la voix posée et puissante nous fait planer. On peut retrouver l’influence de quelques groupes rock tel que Muse, Oceansize ou encore Green Day dans un album original et unique.

Vous trouverez également des titres accrocheurs plus rock comme I Don’t Know ou encore Long Days And Vague Clues, titre instrumental qui fait intervenir une batterie d’effets sonores.

Un album à écouter et réécouter, sans que l’on trouve à se lasser.

Tracklist :
01 – Pariah – 04:07
02 – Drunk Slide – 01:27
03 – Ireland – 03:41
04 – Stamp Of Origin: Pessimistic – 00:50
05 – Lightswitch – 03:30
06 – Gathering Pebbles – 04:59
07 – Information – 05:45
08 – Stamp Of Origin: Ocean Meets Bay – 00:30
09 – Saviour – 03:56
10 – R U O K ? – 02:12
11 – I Don’t Know – 03:45
12 – Mourning This Morning – 05:41
13 – Stamp Of Origin: Take A Look Around – 00:58
14 – Long Days and Vague Clues – 01:52
15 – Cartoon Showroom – 04:18
16 – Quotes – 06:04
17 – Down To The Cellar – 03:41
18 – Stamp Of Origin: Horizon – 02:20

Retrouvez The Pariah, The Parrot, The Delusion chez tout revendeur dès le mois de juin.

N’hésitez pas non plus à découvrir Dredg via leur site web, leur MySpace.

Pour leur cinquième album studio, Isis travaille certains cotés de leur musique tout en restant dans la lignée du précédent opus.

Avec ses sept titres, d’une durée de 54 minutes, Isis continue d’écrire un son lourd et léger à la fois. Cette variation est aussi très visible dans l’utilisation de la voix, tantôt douce, tantôt roque et brutale.

Malgré ce jeu sur les variations, les pistes paraissent très uniformes, même si apparaissent de temps en temps des variations plutôt agréables.

De plus, la collaboration avec Adam Jones de TOOL sur deux morceaux nous rappelle quelles sont les inspirations du groupe et apporte une dimension supplémentaire à cet enregistrement.

Enfin la construction de l’album semble très bien arrangée. L’écoute débute progressivement puis passe par Wavering Radiant, piste charnière, pour continuer son chemin jusqu’au très intéressant Threshold Of Transformation qui conclura le disque.

Au final, Wavering Radiant s’inscrit bien dans la discographie d’Isis et pour les non amateurs de voix métal, passez votre chemin!

Tracklist :
01 – Hall Of The Dead – 07:39
02 – Ghost Key – 08:29
03 – Hand Of The Host – 10:42
04 – Wavering Radiant – 01:48
05 – Stone To Wake A Serpent – 08:30
06 – 20 Minutes / 40 Years – 07:04
07 – Threshold of Transformation – 09:53

Retrouvez Wavering Radiant chez tout bon revendeur dès demain.

N’hésitez pas non plus à aller faire un tour sur leur site Web et sur leur MySpace.

Pour leur huitième album studio, Archive ont sorti la machine lourde. Non, ce n’est pas leur musique qui est transcendante, mais plutôt la masse de publicité/promotion faite. Leur site qui présentait l’album au fur et à mesure sous forme de teasing en est le meilleur exemple !

En voyant ça, la première question que l’on se pose est : « Pourquoi on-t-il besoin d’autant de promotion? Archive a déjà ses fidèles! ».

On trouve la réponse à cette question lors des premières écoutes de l’album qui est plat, monotone. On s’ennuie clairement!

Cependant le retour du rappeur Rosko John, nous ramène un peu aux sources du groupe, chose pas désagréable. De plus, le morceau Whore rappelle une ambiance à la Portishead, ce qui n’est pas trop le genre d’Archive mais qui pourrait être une idée d’évolution.

Sur les treize pistes de l’album, on n’en retient que deux ou trois, ce qui est relativement maigre par rapport à leurs précédents albums.

Enfin pour conclure, les fans d’Archive retrouveront certainement ce qu’ils aiment mais la construction de l’album est plutôt déroutante et on aurait aimé une recherche musicale un peu plus poussée.

Tracklist :
01 – Controlling Crowds – 10:09
02 – Bullets – 05:53
03 – Words on Signs – 03:59
04 – Dangervisit – 07:37
05 – Quiet Time – 05:54
06 – Collapse / Collide – 09:12
07 – Clones – 05:00
08 – Bastardised Ink – 03:33
09 – Kings of Speed – 04:22
10 – Whore – 04:15
11 – Chaos – 05:28
12 – Razed to the Ground – 05:21
13 – Funeral – 07:19

Vous pouvez retrouver Controlling Crowds chez tout disquaire dès maintenant.

Faites vous votre avis sur le dernier album d’Archive, sur leur site Web, leur MySpace.