Egalement en lice pour le muc-king, Diogenis, a quant à lui fini second lors de cette soirée.

A leur grande surprise, ce groupe munichois dont le bassiste, Quentin, est Français, a réussi à faire basculer le public et à l’inonder de leur musique à la fois douce et rageuse.

Les trois membres du groupe, ont commencé le concert après les quelques réglages et changement de matériel. En route pour 45 minutes de plaisir.

Après la présentation du groupe et les remerciements pour le publique par Sébi, le guitariste/chanteur, les sonorités aiguës de la guitare apaisées par la basse lourde et bien présente, nous embarquent dans l’alchimie de Diogenis.

En effet, ce mélange de passages lents, calmes, confrontés à d’autres beaucoup plus nerveux, et l’opposition entre les cliquetis des riffs de guitare et le poids de la double pédale de Jan, nous emporte. On est surpris à chaque moment. Tout comme l’ingénieur lumière, qui a mis un certain temps avant d’entrer dans la musique et d’adapter les éclairages, le public est rentré progressivement dans le tonneau de Diogenis.

La grande surprise pour Diogenis, fut la fin du concert. Après la reprise de Carpe de Russian Circles, le public était là et carrément enthousiaste. Enthousiaste au point de faire de Diogenis le second groupe de la soirée. Ce fut la seconde surprise pour le groupe. A l’annonce des résultats, ils étaient prêts à se manifester dès la nomination du quatrième.

Au final, Diogenis a pris son pied en jouant et le public à vraiment apprécié leur musique.

Espérons maintenant que le groupe ait été repéré par un ou deux membres organisateurs du concours.

Quant à vous, n’hésitez pas à découvrir Diogenis via leur MySpace, LastFm ou encore en devenant fan de leur page Facebook.

Deuxième album pour les Américains de Russian Circles, Station marquera la continuité du premier.

Toutefois, l’intensité de  Enter ne sera pas atteinte.

Le dernier opus du trio de Chicago est beaucoup plus uniforme, on ressent moins les montés, les descentes comme sur le premier. Il faut dire qu’après avoir atteint un tel niveau comment refaire pareil ?

Au final, un second album réussit pour ce jeune groupe (formé en 2004) qu’on aimerait bien voir tourner en France, même si c’est en première partie d’un autre groupe, comme c’était le cas aux Royaumes Unis pendant la tournée de Tool en 2007.

Tracklist :
01 – Campaign – 06:40
02 – Harper Lewis – 07:15
03 – Station – 08:43
04 – Verses – 08:42
05 – Youngblood – 07:34
06 – Xavii – 04:29

Dans les bacs le 6 mai 2008.

Retrouver Russian Circles sur leur MySpace, site officiel.

Deuxième concert d’Oceansize sur EatMusic. Après celui de novembre à la Maroquinerie, le quintette d’anglais est revenu à Paris au Trabendo.

Première surprise, le staff scène est quasi inexistant. Ils viennent eux même faire les balances. Pendant le concert, seul une personne s’occupe d’apporter les guitares, basses et de réajuster le micro qui tombait. À noter aussi, l’état des cymbales de la batterie, bien abîmées et même cassées sur les bords.

Le concert débute et au bout d’une chanson, problème avec la pédale de la grosse caisse. Il faudra une dizaine de minutes pour qu’elle soit changée, tandis que Mike Vennart, le chanteur principal, se sentait de plus en plus mal à l’aise, jusqu’à dire :

A choisir entre vous voir tout nu ou ce qui arrive en ce moment, je préférerais vous voir tout nu.

Du coup, ils n’étaient plus dans leur trip pour les trois morceaux suivants. Mais une fois lancés, tout le public est rentré dans leur musique toujours si envoûtante.

Au bout d’une heure et quart, Mike annonce qu’il a actuellement un problème de voix et que le concert touchait à sa fin. Malgré ça, le rappel fonctionne et le concert s’est terminé de manière très agréable. Ils ont promis de revenir bientôt!

Brian (c)

Au final, ce concert aura été des plus intimistes. Pour deux raisons : la salle était à moitié vide, et les différents problèmes du groupe ont forcé le chanteur à parler, chose qui est très rare chez Oceansize qui, je pense, a autant apprécié que le public ce concert.

Écouter Oceansize sur leur MySpace, sur leur site.

19h30 : Arrivé à l’Olympia pour le concert français de la tournée de The Mars Volta.

20h20 : Début du concert.

23h16 : Fin du concert.

Non, il n’y a pas d’erreur, le spectacle a bien durée trois heures. Treize titres, dont deux en acoustiques et une quantité impressionnante de jeux de guitare, batterie, …, pour faire le lien entre les interprétations live des pistes de leur discographie.

On était déjà habitué à ce que ca dure longtemps, (les albums comblent toujours tout l’espace disponible d’un CD), mais qui aurait pu penser que le show allait être aussi long. Surtout au vue du batteur et de Cédric Bixler Zavala qui dès la première chanson ont enflammé la scène. La salle est froide mais sur scène, ils sont déjà partis et nous laissent loin derrière. Le temps de fignoler les réglages son et nous revenons dans le rythme acharné du début de concert.

Au bout de 47 minutes, plus possible de sortir de l’envoutement des huit musiciens. Omar Rodriguez-Lopez joue le rôle de chef d’orchestre pour ce qu’on pourrait appelé « interlude ». Il a la facilité de diriger ces amis et en même temps de nous propulser avec ses riffs de guitare.

Puis les heures passent ainsi que les images en fond de scène. On se demande si ca va s’arrêter. Et la, un noir, c’est fini? Et non, c’est « Asilos Magdalena » et « Miranda That Ghost Just Isn’t Holy Anymore » en acoustique; changement de guitare et c’est repartit pour 12 bonnes minutes de bonheur. Elles seront suivit d’un petit mot de Cédric :

On joue la dernière, on a envie d’un bain, on pue, vous devez le sentir aussi.

Bref, les 3 fonds de scène ont défilé, tous avec des images psychédéliques, et une lampe tournoyante derrière le batteur est venu diversifier l’ambiance scénique pour au final, une prestation gigantesque de The Mars Volta qui nous habitue à de la musique et des spectacles de qualité.

Setlist :
– Roulettes Dares (The Haunt Of) – 17:00
– Viscera Eyes – 10:41
– Wax Simulacra – 03:36
– Goliath – 15:03
– Ouroboros – 17:10
– Tetragrammaton – 21:39
– Agadez – 11:51
– Cygnus…Vismund Cygnus – 33:10
– Aberinkula – 07:00
– Drunkship Of Lanterns – 14:06
– Asilos Magdalena – 06:34
– Miranda That Ghost Just Isn’t Holy Anymore – 06:00
– Day Of The Baphomet – 13:31

Et comme toujours écoutez The Mars Volta sur leur MySpace ainsi que sur leur site.

Deux albums, enfin plutôt, un album live de 33 minutes et un EP d’environ 30 minutes, pour ces anglais en ce début d’année.

Certes certains auront déjà entendu les pistes de l’EP, il était en vente pendant la tournée de « Fear of a Blank Planet ». Il était aussi disponible sur la version DVDA de leur dernier album. Mais, cet EP, composé de morceaux écrits en même temps que ceux de « Fear of a Blank Planet », est re-édité. Vous retrouverez sur ce CD, des titres dignes de Porcupine Tree et on se demande même pourquoi, il ne les ont pas intégré au 50 minutes de leur dernier chef d’oeuvre. Bref encore quelque chose à se mettre sous la dent, en attendant un prochain nouvel album.

Nil Recurring tracklist :
01 – Nil Recurring – 06:08
02 – Normal – 07:09
03 – Cheating the Polygraph – 07:10
04 – What Happens Now? – 08:23

Pour ce qui est de « We Lost The Skyline », Porcupine Tree nous livre un enregistrement live acoustique réalisé en Floride dans des conditions bien particulières. Le manque de place a obligé le groupe de jouer qu’à deux : les guitaristes et vocalistes Steven Wilson et John Wesley. Cependant, devant plus de 200 fans dans le magasin Park Avenue CDs, ils s’en sortent à merveille. Dans une ambiance surement intimiste et très détendu, ils jouent une sélection de titres tirés de tous leurs albums, peut être pour retracer leurs vingt ans de musique. Au final ce live est à avoir dans sa discothèque, certes il ne dure que 33 petites minutes mais sonne parfaitement, et, avec une intensité inatendu.

We Lost The Skyline tracklist :
01 – The Sky Moves Sideways – 04:02
02 – Even Less – 03:27
03 – Stars Die – 04:33
04 – Waiting – 03:52
05 – Normal – 04:52
06 – Drown With Me – 04:09
07 – Lazarus – 04:29
08 – Trains – 04:04

Nhésitez pas à retrouver ces deux CD dans vos magasins favoris.

Allez faire un tour du coté de leur site et de leur MySpace pour découvrir le groupe.