Korn – Korn III : Remember Who You Are

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Avec leur neuvième album studio, Korn nous annonçait un retour aux sources. Ce qui était annoncé est fait ! On retrouve les sonorités des premier albums, sans les quelques originalités de l’époque.

Après un morceau introductif, on retrouve Oildale, le single distillé bien avant la sortie du disque pour appâter le chaland. En effet, ce titre est l’un des plus dynamiques de l’album. On remarquera aussi Are You Ready To Live, mais dans l’ensemble tout se ressemble.

Les rythmes sont les mêmes d’un morceau à l’autre, idem pour la voix qui reste monotone tout au long du disque.

Pour conclure, le dernier né des américains ne marquera pas les esprits et n’a pas retenu mon attention. De loin, un des albums les moins intéressants du groupe.

Tracklist :
01 – Uber-Time – 01:28
02 – Oildale (Leave Me Alone) – 04:43
03 – Pop A Pill – 03:59
04 – Fear Is A Place To Live – 03:09
05 – Move On – 03:48
06 – Lead The Parade – 04:24
07 – Let The Guilt Go – 03:56
08 – The Past – 05:05
09 – Never Around – 05:29
10 – Are You Ready To Live? – 03:58
11 – Holding All These Lies – 04:38

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Plasticines, Luke, VV Brown, Shaka Ponk – Point Gamma, École Polytechnique – 5 Juin 2010

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Le Point Gamma est la plus importante soirée étudiante de l’année, l’occasion rêvée pour toucher un public jeune et nombreux. Les fans étaient au rendez-vous.

Arrivés un peu après le début du concert des Plasticines, on a pu goûter aux joies de la voix de Katty, dont le nom était beuglé par quelques jeunes hommes visiblement très touchés par son talent. On leur reproche souvent des paroles pauvres, il faut dire que «I’m a B.I.T.C.H» n’est pas la phrase la plus poétique qu’il m’ait été donnée d’entendre, mais les françaises ont su mettre l’ambiance et chauffer la place d’armes de la plus célèbre des écoles d’ingénieur. Pourtant à 20h, les étudiants sont davantage dans leurs chambres en train d’arroser leur soirée que devant les enceintes. Une centaine cependant était présent et cela nous a permis de les voir de très près. On ne peut tout de même pas rester stoïque devant le rythme entraînant qu’elles imposent et ne pas scander en même temps qu’elles leur fameux slogan. Bref, un bon début de soirée.

Le temps d’aller faire un petit tour des bars intérieurs, et Luke montait sur scène. Bizarrement, la folie pop-rock qui s’était emparée de moi est très vite retombée en entendant les tristes mélodies du groupe. Ne voulant pas faire durer le supplice, nous sommes vite rentrés danser dans le grand hall de l’école. Là, quelques DJ médiocres mixaient des morceaux plus ou moins connus. On a donc préféré aller se trémousser dans un recoin où le DJ en titre de mon école nous passait de la bonne musique accompagnée d’effets laser envoûtants.

Nous lassant aussi de cette activité, nous avons décidé de retourner voir le concert. Et quel soulagement en découvrant que ce n’était plus Luke mais VV Brown qui occupait la scène ! Une boule d’énergie, de soûl et de rock nous a alors submergée. VV Brown a pourtant connu des échecs aux États-Unis, mais on ne pouvait lui réserver qu’un accueil formidable en France. Auteur, compositrice et interprète, VV Brown est un délice à écouter et à suivre. Elle sait nous entraîner sur des rythmes et des mélodies différentes de ce que l’on écoute habituellement mais passionnante. Un peu trop court, à notre goût, le concert prend fait vers minuit…

…laissant ainsi la place au groupe Shaka Ponk. Pour les novices en la matière, c’est un groupe composé de sept garçons français créé en 2004 et qui a trouvé son bonheur en Allemagne. Leur son est à la fois rock, funk et électro. Le but était de créer un univers musical et un concept à part entière. S’adressant ainsi à toute sorte de public, leur concert de plus de 2h a touché tous les âges : on ne différenciait plus le lycéen du jeune diplômé. Les effets graphiques synchronisés sur la musique en a étonné plus d’un et la puissance de leurs morceaux nous ont laissé sans voix. Depuis, on n’écoute plus que ça ! Seul bémol au tableau, on n’entendait pas assez la voix du chanteur…

Une excellente soirée, de très bons concerts, de la musique plein les oreilles, des Pringles plein les poches…bref un formidable moment musical passé ensemble et dans des conditions quasi optimales (oui, prenez garde aux chaussures que vous portez ce soir-là, mes pieds en savent quelque chose !!).

Retrouvez chacun de ces groupes sur leur site et MySpace respectifs :
http://www.lesplastiscines.com | http://www.myspace.com/plastiscine
http://www.luke.com.fr | http://www.myspace.com/lukelegroupe
– www.vvbrown.com | http://www.myspace.com/vvbrown
http://www.shakaponk.com | http://www.myspace.com/shakaponk

Russian Circles – Le Glaz’art – 8 Mars 2010

Concerts Pas de commentaires

Le concert de Russian Circles au Glaz’art a débuté après Stellardrive et Aside From A Day qui jouaient en première partie.

Une fois leur matériel préparé, le trio de Chicago s’est installé sur scène pour un concert d’environ une heure quinze. Dès le début, la couleur est annoncée : ca va envoyer du lourd, même si le guitariste Mike Sullivan s’est acharné sur le réglage des lumières!

Cette lourdeur n’a pas mis longtemps à nous envahir et à nous submerger au point de nous faire oublier le temps qui passe.

Durant tout le show, les musiciens n’ont fait preuve d’aucune hésitation dans leur jeu et en ont même profité pour enrichir certains morceaux.

Au niveau communication, tout passe par la musique, choc violent partant du batteur Dave Turncrantz et terminant par une balade, l’échange se greffe automatiquement à nos oreilles.

Les pauses entre les titres, surement plus longue que lors d’autres concerts dû à la blessure que s’est faite le batteur, sont comblés par des résonances à la loop station.

Enfin au bout d’une heure, le trio quitte la scène, sourire aux lèvres et revient ensuite jouer deux morceaux pour les quinze minutes restantes.

Au final, les prestations de Russian Circles en live sont encore plus impressionnantes que leurs albums qui s’avèrent déjà très abouti et agréable à l’écoute.

A voir en concert absolument. Pour les absents, rendez-vous en Allemagne, à Berlin, Fancfort ou au Royaume Unis à Londres ou encore Glasgow.

HIM – Screamworks Love In Theory And Practice

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En sortant son septième album, HIM continue toujours sur sa lancée « love metal ». En effet, pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, les cinq finlandais distillent une musique bercée de paroles sous le signe de l’amour et de la mort. Cette opposition est dès leur début représentée par l’heartagramme.

D’un point de vue musical, on retrouve les compositions habituelles du groupe, avec un rythme très soutenu, des riffs de guitares appuyés et un clavier omniprésent.

Ce dernier opus, n’a rien de très innovant. Contrairement au précédent, qui laissait davantage la place à la recherche musicale, celui-ci se contente d’enrober la voix et les chœurs.

Au final, cet album satisfera les fans de première heure, mais lassera ceux qui recherchent un peu de nouveauté.

Tracklist :
01 – In Venere Veritas – 03:36
02 – Scared To Death – 03:41
03 – Heartkiller – 03:29
04 – Dying Song – 03:32
05 – Disarm Me (With Your Loneliness) – 04:02
06 – Love, The Hardest Way – 03:20
07 – Katherine Wheel – 03:26
08 – In The Arms Of Rain – 03:47
09 – Ode To Solitude – 03:58
10 – Shatter Me With Hope – 03:52
11 – Acoustic Funeral (For Love In Limbo) – 03:58
12 – Like St. Valentine – 03:15
13 – The Foreboding Sense Of Impending Happiness – 03:14

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Découvrez aussi HIM via leur site web, leur MySpace.

Rammstein – Liebe Ist Für Alle Da

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16 octobre 2009 : sortie du sixième album de Rammstein, impressionnant et sordide à première vue. La pochette parle d’elle même avec cette femme allongée, nue dont Till Lindemann, le chanteur du groupe, est sur le point d’en couper un bras.

Violent me direz vous? Surement oui, mais dans cette image apparait un subtile détail: la femme semble être Vénus, déesse de l’amour. Un partage est alors possible? Comme l’indique le titre, « L’amour est là pour tous » alors pourquoi pas! Mais sous quelle forme?

De l’amour passionné, furtif, avec Frühling in Paris ballade reprenant le refrain de la célèbre chanson d’Edit Piaf, Non, je ne regrette rien, à l’amour sexuel et vulgaire de Pussy, critique du tourisme sexuel en Allemagne, cet opus est construit, vous l’aurez deviné, sur le thème de l’amour, blessant, offensant, profond, impossible, où les textes toujours aussi bien écrits et recherchés, sont à la fois poétique et provoquant.

Évolution musicale incontestée, Liebe Ist Füt Alle Da présente des aspects plus mélodiques que les précédentes sorties, même si le groupe garde sa marque de fabrique avec des rythmes entrainants dans une atmosphère rock, métal comme Waidmanns Heil.

Voici donc, sur 11 titres, quelques histoires présentant l’amour sous toutes ses formes à la façon… Rammstein! Alors, bonne écoute.

Tracklist :
01 – Rammlied – 05:18
02 – Ich Tu Dir Weh – 05:01
03 – Waidmanns Heil – 03:32
04 – Haifisch – 03:44
05 – E******** – 04:14
06 – Frühling in Paris – 04:44
07 – Wiener Blut – 03:52
08 – Pussy – 03:59
09 – Liebe ist für alle da – 03:28
10 – Mehr – 04:10
11 – Roter Sand – 03:59

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Pour parfaire votre connaissance sur le groupe, visitez leur site web et leur MySpace.

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