Indochine, Les Wampas, Miss Kittin – Stade de France – 26 Juin 2010

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Les places ayant été vendues avec un an d’avance, le premier concert du groupe mythique d’Indochine au stade de France s’est fait à guichets fermés, sans surprise.
Le concert étant programmé à 20h, j’arrive vers 18h30. Une marée humaine nous attendait à l’entrée mais nous n’eûmes aucun mal à trouver de la place sur la pelouse parmi les quelques centaines de fans déjà présents.

Après avoir patienté pendant près d’une heure et demie en mangeant un sandwich hors de prix et insipide, tout d’un coup en lettres majuscules, les mots suivants s’affichent : LES WAMPAS. Comment ? Les Wampas ? Je n’étais même pas au courant qu’il y avait une première partie, habitué à des groupes de moindre notoriété, j’écoutai avec délectation les premiers riffs et…c’est parti ! Des Wampas survoltés comme à leur habitude, un Didier vieillissant mais tellement jeune ! Une énergie débordante, une cohésion avec le public conquis dès les premiers instants, un naturel déconcertant. Ils ne seront pas restés longtemps, une demi-heure tout au plus, mais ils chauffèrent le stade tout entier. Après cette excellente prestation, on attendait la suite avec impatience..

La fosse debout n’en pouvant déjà plus, la suite nous fît l’effet d’une douche froide. Une jeune DJ fit son entrée sur la passerelle. Miss Kittin nous démontra qu’elle savait chanter…ou pas. C’est pourtant elle qui a fait la musique de la pub pour le parfum « Madame » de Jean-Paul Gaultier reprenant « 3ème sexe ». Je concède bien volontiers que la tâche soit difficile : passer derrière les Wampas plus rock que jamais pour essayer de convertir 90 000 personnes à l’électro alors qu’ils sont fans d’Indochine… Elle n’a pas atteint l’objectif mais n’en a pas paru attristé.

© Zegut

Après cet interlude peu musical, nous n’attendions plus qu’une chose : ceux pour qui nous étions venus. C’est dans une ambiance de guerre mondiale que le groupe a débarqué sur scène. Le stade de France, pour y être allé trois fois n’est pas très pratique lorsqu’on est dans la fosse et qu’on n’est pas très grand(e) mais les 5 écrans géants mis en place pour l’occasion m’ont permis de profiter pleinement du concert. Pour leur premier concert à Saint Denis, Indochine a fait durer le spectacle pendant 2h30 nous faisant partager des moments de bonheur avec « l’Aventurier », comme des moments plein d’émotions avec « Tes yeux noirs », morceau dédié à son frère Stéphane. Pour cette chanson, Nicola Sirkis avait appelé sur scène Lou, la fille de son frère et Dimitri Bodianski, le saxophoniste qui faisait parti de la formation initiale. Ce fut un grand moment de joie, de peine et de musique. Les effets musico-graphiques étaient très bons et la musique excellente comme d’habitude. Le son n’était pas trop fort ce qui nous permettait de profiter pleinement du concert. Indochine a réussi l’exploit de faire entrer 90 000 personnes en cohésion. Un pur régal. Merci à eux pour tout ça !

Retrouvez chacun de ces groupes sur leur site et MySpace respectifs :
http://www.indo.fr/http://www.myspace.com/indochineofficial
http://www.wampas.com/http://www.myspace.com/wampas
http://www.misskittin.com/http://www.myspace.com/kittinmusic

Plasticines, Luke, VV Brown, Shaka Ponk – Point Gamma, École Polytechnique – 5 Juin 2010

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Le Point Gamma est la plus importante soirée étudiante de l’année, l’occasion rêvée pour toucher un public jeune et nombreux. Les fans étaient au rendez-vous.

Arrivés un peu après le début du concert des Plasticines, on a pu goûter aux joies de la voix de Katty, dont le nom était beuglé par quelques jeunes hommes visiblement très touchés par son talent. On leur reproche souvent des paroles pauvres, il faut dire que «I’m a B.I.T.C.H» n’est pas la phrase la plus poétique qu’il m’ait été donnée d’entendre, mais les françaises ont su mettre l’ambiance et chauffer la place d’armes de la plus célèbre des écoles d’ingénieur. Pourtant à 20h, les étudiants sont davantage dans leurs chambres en train d’arroser leur soirée que devant les enceintes. Une centaine cependant était présent et cela nous a permis de les voir de très près. On ne peut tout de même pas rester stoïque devant le rythme entraînant qu’elles imposent et ne pas scander en même temps qu’elles leur fameux slogan. Bref, un bon début de soirée.

Le temps d’aller faire un petit tour des bars intérieurs, et Luke montait sur scène. Bizarrement, la folie pop-rock qui s’était emparée de moi est très vite retombée en entendant les tristes mélodies du groupe. Ne voulant pas faire durer le supplice, nous sommes vite rentrés danser dans le grand hall de l’école. Là, quelques DJ médiocres mixaient des morceaux plus ou moins connus. On a donc préféré aller se trémousser dans un recoin où le DJ en titre de mon école nous passait de la bonne musique accompagnée d’effets laser envoûtants.

Nous lassant aussi de cette activité, nous avons décidé de retourner voir le concert. Et quel soulagement en découvrant que ce n’était plus Luke mais VV Brown qui occupait la scène ! Une boule d’énergie, de soûl et de rock nous a alors submergée. VV Brown a pourtant connu des échecs aux États-Unis, mais on ne pouvait lui réserver qu’un accueil formidable en France. Auteur, compositrice et interprète, VV Brown est un délice à écouter et à suivre. Elle sait nous entraîner sur des rythmes et des mélodies différentes de ce que l’on écoute habituellement mais passionnante. Un peu trop court, à notre goût, le concert prend fait vers minuit…

…laissant ainsi la place au groupe Shaka Ponk. Pour les novices en la matière, c’est un groupe composé de sept garçons français créé en 2004 et qui a trouvé son bonheur en Allemagne. Leur son est à la fois rock, funk et électro. Le but était de créer un univers musical et un concept à part entière. S’adressant ainsi à toute sorte de public, leur concert de plus de 2h a touché tous les âges : on ne différenciait plus le lycéen du jeune diplômé. Les effets graphiques synchronisés sur la musique en a étonné plus d’un et la puissance de leurs morceaux nous ont laissé sans voix. Depuis, on n’écoute plus que ça ! Seul bémol au tableau, on n’entendait pas assez la voix du chanteur…

Une excellente soirée, de très bons concerts, de la musique plein les oreilles, des Pringles plein les poches…bref un formidable moment musical passé ensemble et dans des conditions quasi optimales (oui, prenez garde aux chaussures que vous portez ce soir-là, mes pieds en savent quelque chose !!).

Retrouvez chacun de ces groupes sur leur site et MySpace respectifs :
http://www.lesplastiscines.com | http://www.myspace.com/plastiscine
http://www.luke.com.fr | http://www.myspace.com/lukelegroupe
– www.vvbrown.com | http://www.myspace.com/vvbrown
http://www.shakaponk.com | http://www.myspace.com/shakaponk

65daysofstatic – Elysée Montmartre – 30 Avril 2010

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Pour leur concert parisien, les anglais de 65daysofstatic se sont produits pendant une heure vingt sur la scène de l’Elysée Montmartre devant une salle loin d’être comble.

Cependant ca ne les a pas déranger. Certes l’ambiance dans la fosse n’était pas à son paroxysme, mais suffisante pour permettre des échanges sympathiques avec le groupe.

Mélangeant d’anciens titres et des morceaux du dernier album (We Were Exploding Anyway) sorti quatre jours plus tôt, le quatuor aura encore une fois montré toute l’énergie dont il disposait. Aucun répit pour le spectateur hormis pendant les dix minutes de Dub Step de Tiger Girl à la fin du set.


© Rémy Ogez

Pour finir, le groupe a joué le jeu pendant le rappel en écoutant le public qui souhaitait entendre Radio Protector.

Au final, le concert était très agréable, l’ambiance bon enfant malgré une salle un peu grande pour l’occasion. Un conseil : ne loupez pas les prochaines dates!

Rien – 1ère partie – Elysée Montmartre – 30 Avril 2010

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Rien était en première partie de deux des cinq dates française de 65daysofstatic. Pour ce concert dans la capitale, le groupe a pu jouer pendant 30 minutes avant de se faire jeter de scène comme un rien dès le temps dépassé.

Quelle déception et manque de respect pour les cinq membres du groupe originaire de Grenoble.

Pour ce qui et de la musique, rien à dire mis à part que l’on avait envie de se laisser emporter par les rythmes. Avec un batteur et un percussionniste, les sons étaient plutôt tribaux. Cependant les deux guitares nous redirigeaient vers le monde occidental.

Au final ce fut une très bonne surprise et découverte. Je vous invite donc à visiter leur MySpace psychédélique et à les soutenir si vous appréciez vous aussi leur musique.

Russian Circles – Le Glaz’art – 8 Mars 2010

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Le concert de Russian Circles au Glaz’art a débuté après Stellardrive et Aside From A Day qui jouaient en première partie.

Une fois leur matériel préparé, le trio de Chicago s’est installé sur scène pour un concert d’environ une heure quinze. Dès le début, la couleur est annoncée : ca va envoyer du lourd, même si le guitariste Mike Sullivan s’est acharné sur le réglage des lumières!

Cette lourdeur n’a pas mis longtemps à nous envahir et à nous submerger au point de nous faire oublier le temps qui passe.

Durant tout le show, les musiciens n’ont fait preuve d’aucune hésitation dans leur jeu et en ont même profité pour enrichir certains morceaux.

Au niveau communication, tout passe par la musique, choc violent partant du batteur Dave Turncrantz et terminant par une balade, l’échange se greffe automatiquement à nos oreilles.

Les pauses entre les titres, surement plus longue que lors d’autres concerts dû à la blessure que s’est faite le batteur, sont comblés par des résonances à la loop station.

Enfin au bout d’une heure, le trio quitte la scène, sourire aux lèvres et revient ensuite jouer deux morceaux pour les quinze minutes restantes.

Au final, les prestations de Russian Circles en live sont encore plus impressionnantes que leurs albums qui s’avèrent déjà très abouti et agréable à l’écoute.

A voir en concert absolument. Pour les absents, rendez-vous en Allemagne, à Berlin, Fancfort ou au Royaume Unis à Londres ou encore Glasgow.

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