Pour leur huitième album studio, Archive ont sorti la machine lourde. Non, ce n’est pas leur musique qui est transcendante, mais plutôt la masse de publicité/promotion faite. Leur site qui présentait l’album au fur et à mesure sous forme de teasing en est le meilleur exemple !

En voyant ça, la première question que l’on se pose est : « Pourquoi on-t-il besoin d’autant de promotion? Archive a déjà ses fidèles! ».

On trouve la réponse à cette question lors des premières écoutes de l’album qui est plat, monotone. On s’ennuie clairement!

Cependant le retour du rappeur Rosko John, nous ramène un peu aux sources du groupe, chose pas désagréable. De plus, le morceau Whore rappelle une ambiance à la Portishead, ce qui n’est pas trop le genre d’Archive mais qui pourrait être une idée d’évolution.

Sur les treize pistes de l’album, on n’en retient que deux ou trois, ce qui est relativement maigre par rapport à leurs précédents albums.

Enfin pour conclure, les fans d’Archive retrouveront certainement ce qu’ils aiment mais la construction de l’album est plutôt déroutante et on aurait aimé une recherche musicale un peu plus poussée.

Tracklist :
01 – Controlling Crowds – 10:09
02 – Bullets – 05:53
03 – Words on Signs – 03:59
04 – Dangervisit – 07:37
05 – Quiet Time – 05:54
06 – Collapse / Collide – 09:12
07 – Clones – 05:00
08 – Bastardised Ink – 03:33
09 – Kings of Speed – 04:22
10 – Whore – 04:15
11 – Chaos – 05:28
12 – Razed to the Ground – 05:21
13 – Funeral – 07:19

Vous pouvez retrouver Controlling Crowds chez tout disquaire dès maintenant.

Faites vous votre avis sur le dernier album d’Archive, sur leur site Web, leur MySpace.

Pour tous ceux d’entre vous qui ne le connaissent pas, Tricky est un musicien britannique qui a grandi a Bristol. Il fit parti dans les années 1980 DU sound system de Bristol : The Wild Bunch, d’où sortent également Massive Attack. Il a d’ailleurs beaucoup participé à leurs premiers albums (Blue Lines et Protection).

Le titre de son nouvel album n’est pas anodin : Tricky a grandi dans un quartier de Bristol nommé Knowle West. Encore un titre d’album qui retrace le passé du chanteur (son premier album Maxinquaye porte le nom de sa mère : Maxine Quaye).

Cet album s’inscrit dans la plus pure tradition de Tricky : un mix entre du rap, du rock, du r’n’b, etc. Et c’est peut-être finalement là le problème : bien que cet album soit très agréable à écouter, il n’est pas très original. Même si certaines chansons sortent du lot (Council Estate et Veronika), on a fortement l’impression d’avoir déjà entendu le reste.

Au final, un album bon, mais décevant.

Tracklist :
01 – Puppy Toy – 03:34
02 – Bacative – 03:51
03 – Joseph – 02:28
04 – Veronika – 03:00
05 – C’mon Baby – 03:03
06 – Council Estate – 02:39
07 – Past Mistake – 05:07
08 – Coalition – 03:58
09 – Cross To Bear – 03:45
10 – Slow – 03:22
11 – Baligaga – 03:42
12 – Far Away – 03:38
13 – School Gates – 03:47

Cet album de Tricky et les autres chez vos revendeurs habituels.

Pour vous faire votre propre idée de Tricky, rendez-vous sur son site ou son MySpace.

Le quatrième album de Coldplay continue la métamorphose du groupe. En effet, la mutation engendrée avec X&Y se poursuit avec Viva la Vida or Death and All his Friends.

Fini les morceaux avec la forte présence du piano, on a ici des mélodies beaucoup plus travaillées. De plus la voix de Chris Martin, tend beaucoup moins dans les aiguës.

Certains fans de Coldplay diront que c’est bien, qu’il faut savoir évoluer, tandis que d’autres regretteront la particularité sonore du groupe de ses premiers albums.

Au final, ce disque est plutôt moyen, certaines mélodies restent en tête mais l’ensemble est cependant relativement monotone. C’est d’ailleurs ce point qui fait qu’on ne puisse pas dire « c’est un bon ou mauvais album ».

Tracklist :
01 – Life in Technicolor – 02:31
02 – Cemeteries of London – 03:21
03 – Lost! – 03:55
04 – 42 – 03:57
05 – Lovers in Japan/Reign of Love – 06:51
06 – Yes / Chinese Sleep Chant (hidden track) – 07:06
07 – Viva la Vida – 04:04
08 – Violet Hill – 03:49
09 – Strawberry Swing – 04:09
10 – Death And All His Friends / The Escapist (hidden track) – 06:18

Retrouver dès le 16 juin Viva la Vida dans les points de ventes habituels.

Redécouvrez la musique de Coldplay, sur leur site, MySpace.

Deuxième concert d’Oceansize sur EatMusic. Après celui de novembre à la Maroquinerie, le quintette d’anglais est revenu à Paris au Trabendo.

Première surprise, le staff scène est quasi inexistant. Ils viennent eux même faire les balances. Pendant le concert, seul une personne s’occupe d’apporter les guitares, basses et de réajuster le micro qui tombait. À noter aussi, l’état des cymbales de la batterie, bien abîmées et même cassées sur les bords.

Le concert débute et au bout d’une chanson, problème avec la pédale de la grosse caisse. Il faudra une dizaine de minutes pour qu’elle soit changée, tandis que Mike Vennart, le chanteur principal, se sentait de plus en plus mal à l’aise, jusqu’à dire :

A choisir entre vous voir tout nu ou ce qui arrive en ce moment, je préférerais vous voir tout nu.

Du coup, ils n’étaient plus dans leur trip pour les trois morceaux suivants. Mais une fois lancés, tout le public est rentré dans leur musique toujours si envoûtante.

Au bout d’une heure et quart, Mike annonce qu’il a actuellement un problème de voix et que le concert touchait à sa fin. Malgré ça, le rappel fonctionne et le concert s’est terminé de manière très agréable. Ils ont promis de revenir bientôt!

Brian (c)

Au final, ce concert aura été des plus intimistes. Pour deux raisons : la salle était à moitié vide, et les différents problèmes du groupe ont forcé le chanteur à parler, chose qui est très rare chez Oceansize qui, je pense, a autant apprécié que le public ce concert.

Écouter Oceansize sur leur MySpace, sur leur site.

Pour leur troisième album, Portishead est un peu décevant. Les titres se ressemblent et ne se démarquent pas vraiment. On ressent une linéarité dans l’album et même dans les pistes.

On notera tout de même deux ou trois morceaux intéressants mais pas complètement exploités, comme « Machine Gun » ou « Thread ». Mais on ressent rien de comparable à « Glory Box » du premier album.

On se demande si ce CD n’a pas été écrit pour d’autres raisons que la musique.

Bref, près de dix ans d’absence, et au final un album bien pale comparé à leurs précédentes releases.

Tracklist :
01 – Silence – 05:06
02 – Hunter – 04:04
03 – Nylon Smile – 03:25
04 – The Rip – 04:36
05 – Plastic – 03:33
06 – We Carry On – 06:33
07 – Deep Water – 01:39
08 – Machine Gun – 04:52
09 – Small – 06:53
10 – Magic Doors – 03:38
11 – Threads – 05:47

En vente dès le 29 avril 2008 à la Fnac, dans vos magasins de musique favoris.

Vous pouvez aussi découvrir Portishead sur leur MySpace, leur site officiel.