Pelican – What We All Come To Need

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Pour leur quatrième album, le quatuor de Pelican continue dans sa lancée et celle de son dernier EP Ephemeral. Avec ses huit titres cumulant une durée de 52 minutes, les américains distillent tout leur savoir faire dans la rugosité du post-métal.

Chargé de riffs lourds, tant à la guitare qu’à la basse, les rythmes de ce dernier opus, relativement calme vous bercerons brutalement. Vous vous sentirez alors propulsé vers des murs de son pour ensuite retombé dans des transitions délicates.

Cependant, même si l’album s’écoute très facilement, on peut lui reprocher une certaine monotonie qui feront que les 50 minutes de musique persisteront un certain temps ancrées à votre esprit. Certainement pas l’album de l’année mais une pièce à écouter pour se retrouver dans un monde relativement sombre.

Tracklist :
01 – Glimmer – 07:31
02 – The Creeper – 07:20
03 – Ephemeral – 05:10
04 – Specks Of Light – 07:46
05 – Strung Up From The Sky – 05:13
06 – An Inch Above Sand – 04:15
07 – What We All Come To Need – 06:48
08 – Final Breath – 07:29

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Découvrez aussi Pelican sur leur site Web, leur MySpace.

Oceansize – Home & Minor EP

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Pour leur nouvel EP, les anglais d’Oceansize nous proposent six titres d’une durée d’environ une demi-heure. Après leur dernier album énergique, Frames, nous retrouvons le groupe dans ses ambiances plus calmes.

En effet, après les deux premiers titres qui sont assez dynamiques, on se laisse emporter par les morceaux atmosphériques. Tellement planant, qu’on en est dérouté lors de la première écoute.

Le troisième titre, entièrement instrumental, nous fait penser à du Sigur Rós ou encore à du Mono. Cependant, Monodrones fait le lien entre ces deux parties de l’album, le dynamique et le léger, que sait si bien distiller Oceansize.

Au final, Home & Minor est un album déroutant. La dualité qui y est présentée nous désoriente, mais au fur et à mesure des écoutes, nos oreilles retrouvent le droit chemin délicatement dessiné par ce quintet.

Tracklist :
01 – Legal Teens – 04:28
02 – Getting Where Water Cannot – 05:24
03 – Monodrones – 02:34
04 – Home & Minor – 08:10
05 – Didnealand – 03:22
06 – The Strand – 08:04

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Vous pouvez aussi découvrir Oceansize sur leur site Web, leur MySpace.

Archive – Controlling Crowds Part IV

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Alors que médiatisation était un des mots clefs de Controlling Crowds, sorti il y a 7 mois, ce dernier opus, qui fait figure de suite,  ne bénéficie de quasiment aucune publicité.

En apprenant qu’Archive allait sortir un nouveau disque, la première réaction est : encore… En effet, quand le précédent opus nous a laissé un goût amer en bouche, que penser des futurs titres.

De plus, portant le même nom que son prédécesseur, mais avec en note Part IV, on s’attend à ce qu’il soit du même acabit.

Pourtant, après écoute, il semblerait que cet album face office de patch à un album médiocre. C’est ainsi qu’on retrouve des morceaux beaucoup plus marqués et marquants émotionnellement. On est alors satisfait, de retrouver les valeurs du groupe qui ont fait son succès.

Quelques questions resteront en suspend : pourquoi avoir sorti cet ensemble en deux temps? Pourquoi avoir laissé le meilleure pour la fin, et pourquoi avoir fait du moins bon avant?

Ces petites remarques nous laisse penser que la pression imposée par les maisons de disques sur les artistes est importante, au point de leur faire perdre leur créativité et de matraquer avec des publicités afin de conserver des ventes satisfaisantes.

Heureusement, Archive sort ce correctif, qui plaira à tous les fans, bien plus que les trois premières parties de Controlling Crowds. Accrochez vos oreilles pour l’écoute de cet album varié!

Tracklist :
01 – Pills – 04:13
02 – Lines – 06:04
03 – The Empty Bottle – 07:03
04 – Remove – 04:06
05 – Come On Get High – 04:41
06 – Thought Conditioning – 03:39
07 – The Feeling Of Losing Everything – 04:48
08 – Blood In Numbers – 03:05
09 – To The End – 03:55
10 – Pictures – 03:55
11 – Lunar Bender – 03:24

Vous pouvez retrouver Controlling Crowds Part IV chez tout disquaire dès maintenant.

Faites vous votre avis sur le dernier album d’Archive, sur leur site Web, leur MySpace.

Dredg – La Boule Noire – 18 Octobre 2009

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Avec comme première partie, Judgement Day et Berline, le public fut à moitié chauffé. En effet, entre Judgement Day qui distille un string métal des plus intéressants, Berline et son vieux punk rock a laissé le public dubitatif.

Mais, Dredg n’a pas tardé à corriger ce problème très rapidement. En commençant par les morceaux de leur dernier album, les américains ont tranquillement laissé monter la sauce.

C’est à ce moment que les pistes de Catch Without Arms ont continué à propulser le public dans les hautes sphères de ce rock tantôt post, tantôt progressif. Accompagné par le violoniste et le violoncelliste de Judgement Day, les six musiciens ont déchainé les deux cents personnes de ce concert affichant complet.

Avec à peu près une heure et demie sur scène, Dredg a assuré un spectacle transpirant. Il s’acheva avec un morceau de The Pariah, The Parrot, The Delusion sur lequel la batterie a été retirée progressivement. Au moins, la salle ne s’attendait pas à un rappel!

Du coté des points négatifs, on pourra noter la puissance imposée par le batteur sur les différents fûts. Cette particularité qui fait le son original de Dredg, par l’appui des notes sur la batterie, s’avère en concert un peu assourdissant. En addition à ca, les basses réglées un peu fort nous laissait peu distinguer la belle voix du chanteur. Bref des détails qui aurait fait de ce concert un événement encore plus réussi qu’il ne l’a été.

Pour conclure, ce concert en vente seulement une semaine et demie avant la date, fut complet et je pense, aura comblé tous les spectateurs de la petite salle qu’est la Boule Noire.

Russian Circles – Geneva

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Le troisième album du trio de Chicago prend une tournure légèrement différente des précédents. Tout en gardant les grandes lignes qui font Russian Circles, les Américains imposent un son plus lourd par moments et calme à d’autres. Certains morceaux rappelleront du Pelican ou d’autres groupes similaires.

Cependant, là où Station, le précédent opus, n’apportait pas de nouveautés, Geneva change partiellement d’orientation sur plusieurs titres. En effet, comme on peut le remarquer sur le titre Malko, les effets de loop station laissent place à un son beaucoup plus brut mais tout aussi percutant.

C’est ainsi que tout au long de l’album, s’alternent pistes calmes et pistes beaucoup plus nerveuse voire même rageuse sur lesquelles interviennent un violon et un violoncelle.

On pourra noter que la longueur des pistes a aussi subit ces changements. Elles passent pour la plupart de sept huit minutes à quatre.

Pour conclure, après la sortie il y a un an et demi de Station, ce disque marque un tournant dans le style du groupe. Cependant ces changements n’ont pas d’effet négatif sur l’album, qui vient se caler entre le premier et le second du point de vue de sa qualité.

A écouter, réécouter et dévorer!

Tracklist :
01 – Fathom – 04:55
02 – Geneva – 05:50
03 – Melee – 07:39
04 – Hexed All – 04:30
05 – Malko – 04:43
06 – When the Mountain Comes to Muhammad – 08:01
07 – Philos – 10:27

Retrouvez Geneva dès le 20 octobre dans les bacs.

Pour ceux qui n’aurait pas encore fait la découverte de Russian Circles, rendez-vous sur leur site web, leur MySpace.

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