Après un article sur leur dernier album « Frames », voilà enfin Oceansize en France pour un concert à La Maroquinerie.

Alternant entre les pistes de leur nouvel album et celles des deux précédents (« Efflorescence » et « Everyone Into Position »), les anglais ont organisé leurs setlist pour que le show reste énergique. Les seules chansons douces étaient la fameuse « Music For A Nurse » et « Ornament/The Last Wrongs ».

Les deux premiers titres joués, nous mettent directement dans l’ambiance. Ça vient de commencer et on sait à quoi on va s’attendre. Avec un peu plus d’une heure trente de concert, et un rappel de deux chansons, Oceansize et notamment le chanteur Mike Vennart et Steve Durose donnent leur maximum.

En plus d’un spectacle très appréciable, on a eu droit, à quelques blagues (un peu moins appréciable?). De quoi détendre l’ambiance de la salle plutôt en forme. On notera aussi l’attitude de Mike qui posait un peu trop devant les photographes mais pourquoi pas… Il est la pour se faire plaisir en premier et réussi très bien à nous divertir aussi.

Au final, un excellent concert des anglais, malgré une ambiance, dans la salle pas de plus sympathique…

En première partie : les anglais The Boxer Revolution et Sion.

Écouter Oceansize sur leur MySpace, sur leur site.

La deuxième première partie du concert d’Oceansize : les anglais Sion.

Encore un groupe au style américano-ado jouant de la musique commerciale pour boutonneux. Avec leur genre, inspiré des Green Days, d’Hell Is For Hereos, et d’autres groupes punk-rock américain, leur spectacle était totalement décalé par rapport à l’ambiance de la salle.

Une salle avec un âge moyen de 30 ans, venu pour écouter la musique plutôt recherché d’Oceansize, se retrouve face à une bande de jeunots qui abusent du jeu de scène.

Le chanteur perdu sur scène, toujours en train de trifouiller à droite à gauche, perdant son micro par ses acrobaties inutiles et surtout rentrant sur scène avec un grimasse de trac.

Le seul point intéressant restera leurs petites touches progressives.

A ne pas ouvrir : leur MySpace.

The Boxer Rebellion était une des deux premières parties du concert d’Oceansize à La Maroquinerie.

Ces anglais exhument un rock progressif, allant de l’expérimental d’Oceansize en passant par la voix d’Archive. En gros, une musique bien sympathique.

On pourra regretter un batteur un peu trop énergique sur scène et leur passage en tout début de soirée (le concert commençait théoriquement à 20h00, mais vu la durée de leur prestation il a dû commencer plus tôt).

Au final de très bon morceau qui auraient étés idéal pour introduire Oceansize.

Pour vous faire une idée, connectez-vous sur leur très beau site ou leur MySpace.

Nouvel album d’High Tone : Underground Wobble arrive avec un semblant de nouveau souffle. Le dub entoure toujours l’oeuvre des lyonnais.

On peut noter une certaine recherche de sonorités mais dans l’ensemble, on se trouve face à un album linéaire, qui change, sur certain points, des précédents, mais qui ne transcende pas nos petites oreilles.

De plus, on sent un étau se fermer autour de la musique, ce qui peut être le signe de la lassitude ou du manque d’ouverture du groupe : on reste sur nos bases bien acquises.

L’album s’écoute, se ré-écoute mais on s’en lassera rapidement.

Tracklist :
01 – Understellar – 5:50
02 – Freakency – 4:14
03 – X-Ray – 6:09
04 – Ask The Dust – 7:43
05 – Speed 110 – 3:45
06 – Esacpe A – 00:44
07 – Day Break Leaving – 4:44
08 – Glowing Fire – 6:04
09 – Driving Fast – 6:17
10 – Round Trip – 5:46
11 – Escape E – 0:37
12 – Do Not Panic – 4:07
13 – Depth In The Middle – 4:56
14 – Northern Lights – 4:08
15 – Soundscape – 7:26

Sortie le 01 octobre 2007. En concert le 14 Novembre 2007 au Bataclan (Paris).

Pour découvrir High Tone : leur site et le MySpace des fans.

Dans le cadre du festival Octobre Musical de Carthage, Keith B. Brown a fait une représentation à l’Acropolium (Cathédrale St Louis).

Quoi de plus sympathique que d’assister à un concert dans un cathédrale, aussi jolie que celle-là?

Accompagné à l’harmonica par Sebastien Charlier et à la basse par Bernard Viguié, Keith livre de manière très réservé et très surpris son premier concert en Tunisie. Sa prestation était à la hauteur du lieu, dommage tout de même que les montées dans les aiguës soit si amplifiés et résonnaient dans la cathédrale.

On pourra aussi noté l’excellent show de Sebastien Charlier et la tentative du blues-man de faire participer le public un peu froid.

Setlist :
– Death Letter – House
– Canary Bird – Morganfield
– All The Wrong Moves
– Jo Jo
– Bordeaux
– Highway 40 Blues – Cordle
– Outskirts Of Town – Weldon
– Dead End
– Kick It
– Fixin to Die – White
– Medley – Jefferson/Blackwell
– Aint That Love – Robinson
– Got To Keep Movin
– Them Boys From Memphis
– Whose To Blame
– Look At The Babies
– Emeline
– Sweet Pretty Music

Pour découvrir davantage Keith B. Brown : son site.