Archive – Controlling Crowds Part IV

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Alors que médiatisation était un des mots clefs de Controlling Crowds, sorti il y a 7 mois, ce dernier opus, qui fait figure de suite,  ne bénéficie de quasiment aucune publicité.

En apprenant qu’Archive allait sortir un nouveau disque, la première réaction est : encore… En effet, quand le précédent opus nous a laissé un goût amer en bouche, que penser des futurs titres.

De plus, portant le même nom que son prédécesseur, mais avec en note Part IV, on s’attend à ce qu’il soit du même acabit.

Pourtant, après écoute, il semblerait que cet album face office de patch à un album médiocre. C’est ainsi qu’on retrouve des morceaux beaucoup plus marqués et marquants émotionnellement. On est alors satisfait, de retrouver les valeurs du groupe qui ont fait son succès.

Quelques questions resteront en suspend : pourquoi avoir sorti cet ensemble en deux temps? Pourquoi avoir laissé le meilleure pour la fin, et pourquoi avoir fait du moins bon avant?

Ces petites remarques nous laisse penser que la pression imposée par les maisons de disques sur les artistes est importante, au point de leur faire perdre leur créativité et de matraquer avec des publicités afin de conserver des ventes satisfaisantes.

Heureusement, Archive sort ce correctif, qui plaira à tous les fans, bien plus que les trois premières parties de Controlling Crowds. Accrochez vos oreilles pour l’écoute de cet album varié!

Tracklist :
01 – Pills – 04:13
02 – Lines – 06:04
03 – The Empty Bottle – 07:03
04 – Remove – 04:06
05 – Come On Get High – 04:41
06 – Thought Conditioning – 03:39
07 – The Feeling Of Losing Everything – 04:48
08 – Blood In Numbers – 03:05
09 – To The End – 03:55
10 – Pictures – 03:55
11 – Lunar Bender – 03:24

Vous pouvez retrouver Controlling Crowds Part IV chez tout disquaire dès maintenant.

Faites vous votre avis sur le dernier album d’Archive, sur leur site Web, leur MySpace.

Dredg – La Boule Noire – 18 Octobre 2009

Concerts Pas de commentaires

Avec comme première partie, Judgement Day et Berline, le public fut à moitié chauffé. En effet, entre Judgement Day qui distille un string métal des plus intéressants, Berline et son vieux punk rock a laissé le public dubitatif.

Mais, Dredg n’a pas tardé à corriger ce problème très rapidement. En commençant par les morceaux de leur dernier album, les américains ont tranquillement laissé monter la sauce.

C’est à ce moment que les pistes de Catch Without Arms ont continué à propulser le public dans les hautes sphères de ce rock tantôt post, tantôt progressif. Accompagné par le violoniste et le violoncelliste de Judgement Day, les six musiciens ont déchainé les deux cents personnes de ce concert affichant complet.

Avec à peu près une heure et demie sur scène, Dredg a assuré un spectacle transpirant. Il s’acheva avec un morceau de The Pariah, The Parrot, The Delusion sur lequel la batterie a été retirée progressivement. Au moins, la salle ne s’attendait pas à un rappel!

Du coté des points négatifs, on pourra noter la puissance imposée par le batteur sur les différents fûts. Cette particularité qui fait le son original de Dredg, par l’appui des notes sur la batterie, s’avère en concert un peu assourdissant. En addition à ca, les basses réglées un peu fort nous laissait peu distinguer la belle voix du chanteur. Bref des détails qui aurait fait de ce concert un événement encore plus réussi qu’il ne l’a été.

Pour conclure, ce concert en vente seulement une semaine et demie avant la date, fut complet et je pense, aura comblé tous les spectateurs de la petite salle qu’est la Boule Noire.

La Boule Noire

Les salles Pas de commentaires

Petite salle par excellence, la Boule Noire, a été fondée en 1822 et servait à l’époque à des goguettes. Aujourd’hui, cette salle accueille dans le 18ème, autour des lieux mythiques comme le Moulin Rouge ou encore l’Élysée Montmartre, des artistes reconnus autant que de jeunes talents.

Avec une capacité de 200 personnes, cette salle au design datant des années 70, comblera les fans qui veulent toujours être au plus près des artistes. Cela sera encore plus vrai, pour ce qui est de la qualité du son.

Au final, une très bonne salle, jouxtant La Cigale, avec une programmation variée mais pour laquelle, les billets partent vite.

La Boule Noire :
120 boulevard Rochechouart
75018 Paris

Métro 2 Anvers ou Metro 2 et 12 Pigalle

Le site de la Boule Noire : http://www.laboule-noire.fr/.

Matisyahu – Elysée Montmartre – 14 Octobre 2009

Concerts Pas de commentaires

Matisyahu est passé en concert à l’Élysée Montmartre. Lors de cette soirée, accompagné par le groupe Roots Tonic, l’artiste a joués huit morceaux pendant environ une heure trente.

Le rabbin en a profité pour inviter différentes personnalités. C’est ainsi que nous avons eu la chance d’assister à une Battle de slam. Matisyahu s’est très bien défendu face à son adversaire bien plus expérimenté.

Matisyahu a aussi improvisé un morceau de beat box qui était aussi plutôt réussi et surprenante.

Cependant malgré ces deux moments originaux et les quelques morceaux de reggae dub, le concert s’est avéré répétitif et ennuyeux.

Pour avoir découvert Matisyahu sur scène, la seule chose sympathique et agréable à noter est l’énergie qu’il déploie.

Au final, ce concert n’aura pas été des plus palpitants, les longues montées lyriques entrainant une lassitude auditive. On peut encore regretter les quelques morceaux reggae qui, à coté, étaient beaucoup plus énergique!

Massive Attack – Splitting The Atom EP

Albums Pas de commentaires

En attendant Weather Underground, le nouvel album de Massive Attack (attendu pour février 2010), nous avons droit à un EP : Splitting the Atom.

Le but avoué de ce dernier est de nous faire découvrir le nouveau son de Massive Attack (dont on peut dire qu’il change à peu près à chaque album) et que l’on pourra pleinement apprécier à la sortie du nouvel album.

Après écoute de la première piste, les sources d’inspirations sont évidentes. On notera le caractère très froid de la musique, si propre à Mezzanine (leur troisième album) et les sonorités très africaines de leurs débuts.

Le principal problème de cet EP : toutes les chansons se ressemblent, mis à part la dernière (qui ressemble beaucoup à du Portishead… Beth Gibbons en moins), ce qui en plus de laisser une passable impression de réchauffé quant au style nous permet de nous interroger sur la « diversité » du nouvel album ; concernant ce dernier point, réponse en février prochain.

Que l’on apprécie ou non la sonorité reste une question de goûts, mais on aurait préféré un EP présentant un peu plus de diversité.

Tracklist :
01 – Splitting The Atom – 05:17
02 – Pray For Rain – 06:44
03 – Psyche (Van Rivers & The Subliminal Kid Remix) – 03:48
04 – Bulletproof Love (Christoff Berg Remix) – 06:43

Retrouvez Splitting The Atom chez tout revendeur de disque en version digitale.

Vous pouvez aussi découvrir cet EP via le site web du groupe, leur MySpace.

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