Tool, A Perfect Circle, et maintenant Puscifer… Maynard James Keenan vient encore de créer un projet parallèle.

Il a dit dans la presse :

« Tool est plutôt le résultat de la partie gauche du cerveau, un résultat masculin, et A Perfect Circle représente plutôt la partie droite, un résultat plus féminin ».

Mais que doit-on penser de Puscifer? Est-ce un mélange entre les deux parties de son cerveau qui donnerait donc une musique bisexuel ? Le titre de ce premier opus « V is for Vagina » peut laisser présager les deux.

La musique elle, nous laisse apercevoir le coté masculin avec l’organisation. En effet, chaque morceau est bien planifié, ce qui ressemble au travail de l’hémisphère gauche. On y retrouve des passages très organiques.

Cependant, la légèreté et la facilité d’accès de cet album, font ressortir le coté féminin.

On a donc une musique qui est encore un nouveau genre, comme Maynard aime bien les inventer. Puscifer ne ressemble à rien. C’est audacieux, recherché mais simple à la fois.

Bref de quoi rassembler les fans de Tool et d’A Perfect Circle.

Tracklist :
01 – Queen B – 03:55
02 – Dozo – 04:00
03 – Vagina Mine – 05:35
04 – Momma Sed – 03:24
05 – Drunk with Power – 05:01
06 – Undertaker – 04:00
07 – Trekka – 04:45
08 – Indigo Children – 06:22
09 – Sour Grapes – 06:44
10 – Rev. 22: 20 [Dry Martini Mix] – 05:07

Déjà dans les bacs.

Découvrir Puscifer sur leur site ou via leur MySpace.

Découverte du moment, une claque dans ma figure.

The Fucking Champs, vous me direz que c’est un nom agressif qui ne donne pas envie d’écouter leurs albums.

Pourtant, c’est bien ce que vous allez vous prendre dans les oreilles. Entre onirisme, montés de guitares, rythmes de batteries organisés, vous serez portés par un envoutement digne de champignons hallucinogènes.

The Fucking Champs sorte leur nième album, nommé « VI » qui est dans la lignée de ses prédécesseurs : riffs bien lourds, mais avec un son magique, pas de paroles et ça fait du bien. Au lieu de persister à vouloir avoir une voix, ils jouent et font d’autant plus ressentir leurs pensées par la musique.

Bref vous l’aurez compris, un petit groupe de San Francisco, qui se doit d’être écouter.

Tracklist :
01 – Loge – 3:25
02 – Abide with Me – 0:51
03 – Spring Break – 3:30
04 – Fozzy Goes to Africa – 4:50
05 – Insomnia – 0:48
06 – Forgotten Chapter in the History of Ideas – 6:28
07 – That Crystal Behind You? (Are You Channeling) – 1:24
08 – Play on Words – 4:37
09 – Champs Fanfare – 0:20
10 – Earthen Sculptor – 4:19
11 – Dolores Park – 3:19
12 – Column of Heads – 14:44

Disponible à la Fnac.

Vous pouvez visiter leur site et leur MySpace pour les découvrir.

En attendant la suite du métal opéra, le troisième opus, nommé « The Scarecrow », Avantasia, ou plutôt Tobias Sammet, nous livre deux EPs.

On se demande ce que vienne faire deux EPs alors que la sortie de « The Scarecrow » est prévu pour le 25 janvier 2008. Surtout quand on lit sur le site officiel d’Avantasia :

The two « Lost In Space » EPs of Tobias Sammet’s Avantasia will be released, each for the price of a CD-single!!!

Ce qui peut être traduit par : Les deux « Lost In Space » EPs de Tobias Sammet vont sortir, chacun au prix d’un CD single.

De quoi allécher des nouveaux auditeurs? Vendre des CDs aux fans? Bref peut importe l’intention.

On retrouve donc sur ces deux EPs, des pistes du futur album et des reprises. En écoutant les deux à la suite, on a le droit à 3 fois « Lost In Space » interprété différemment, mais sans grande différence.

Un ou deux bon titres mais pas plus. Au final, on retrouve plus dans ces CDs, un objectif commercial que réellement musical.

Tracklist :
01 – Lost In Space – 3:52
02 – Lay All Your Love On Me (ABBA cover) – 4:23
03 – Another Angel Down – 5:42
04 – The Story Ain’t Over – 4:59
05 – Return To Avantasia – 0:47
06 – Ride The Sky – 2:55

Tracklist :
01 – Lost In Space – 3:52
02 – Promise Land – 4:52
03 – Dancing With Tears In My Eyes – 3:53
04 – Scary Eyes – 3:32
05 – In My Defense – 3:58
06 – Lost In Space – 4:36

A retrouver dès maintenant dans les bacs.

Pour découvrir Avantasia : sur leur MySpace.

Et encore une petite salle parisienne. Accueillant environ 500 spectateurs, on pourra apprécier la salle en escalier, surtout quand on se retrouve face à une scène aussi basse.

Pour ce qui est de l’ambiance du lieu, en bas, dans la salle, c’est très austère. Le bar se trouve en haut et si on veut une boisson durant le concert, on est obligé de sortir pour ré-rentrer. La galère!

Quand au son, on n’excelle pas non plus à La Maroquinerie. Les baffles pour la voix sont trop légères par rapport à celles des instruments. Bref de quoi en ressortir les oreilles bien assourdies surtout si on se trouve sur les coté de la scène, où sont situées les enceintes.

Les quelques seul avantages de cette petite salle et l’intimité qu’on retrouve dans toutes les petites salles et une programmation plutôt sympathique.

La Maroquinerie :
23, rue Boyer
75020 Paris

Métro Ménilmontant

L’agréable site Web de La Maroquinerie : http://www.lamaroquinerie.fr.

Après un article sur leur dernier album « Frames », voilà enfin Oceansize en France pour un concert à La Maroquinerie.

Alternant entre les pistes de leur nouvel album et celles des deux précédents (« Efflorescence » et « Everyone Into Position »), les anglais ont organisé leurs setlist pour que le show reste énergique. Les seules chansons douces étaient la fameuse « Music For A Nurse » et « Ornament/The Last Wrongs ».

Les deux premiers titres joués, nous mettent directement dans l’ambiance. Ça vient de commencer et on sait à quoi on va s’attendre. Avec un peu plus d’une heure trente de concert, et un rappel de deux chansons, Oceansize et notamment le chanteur Mike Vennart et Steve Durose donnent leur maximum.

En plus d’un spectacle très appréciable, on a eu droit, à quelques blagues (un peu moins appréciable?). De quoi détendre l’ambiance de la salle plutôt en forme. On notera aussi l’attitude de Mike qui posait un peu trop devant les photographes mais pourquoi pas… Il est la pour se faire plaisir en premier et réussi très bien à nous divertir aussi.

Au final, un excellent concert des anglais, malgré une ambiance, dans la salle pas de plus sympathique…

En première partie : les anglais The Boxer Revolution et Sion.

Écouter Oceansize sur leur MySpace, sur leur site.