Cinq sur scène. Un batteur, trois guitaristes, deux bassistes, trois chanteurs. Non je me trompe pas, les membres d’Acetate Zero sont des touches à tout. D’ailleurs, on pourrait leur reprocher ça, les morceaux ne s’enchaîne pas, on attend et sort du trip dans lequel ils arrivent à nous plonger.

Sinon les titres sont fidèles à ce que l’on peut entendre sur leurs différents EP et LP et la voix de la chanteuse nous emporte dans de longues mélopées lyriques.

On pourra peut-être regretter le manque de motivation qu’ils nous montrent, on a l’impression que c’est fastidieux de jouer.

Malgré tout, l’ambiance apportée par Acetate Zero colle tout à fait à celle de Magyar Posse.

Vous pouvez découvrir Acetate Zero sur leur MySpace et sur leur site.

A première vu, donc de l’extérieur, le Glaz’art ne ressemble qu’à un bâtiment tout rose, aucun charme, on se demande même ou est l’entrée.

Pour rentrer, il faut passer par le portail à gauche du batiment, on se retrouve alors dans une petite cour pour les journées ensoleillé, les fumeurs et les festivals.

Dès qu’on rentre on retrouve une ambiance feutré, causi et très agréable. La salle n’est pas très grande, la scéne très basse mais on se sentirais presque comme à la maison avec un groupe à un metre.

Au niveau son, à part les CD rayés en attendant le concert, c’est de bonne qualité aussi. La musique n’est pas trop forte, les balances sont bien faites et du coup, pas de saturation et des oreilles en bon état à la sortie.

A noté aussi que le Glaz’art accueille les Guerilla Partie de OuïFM.

Début 2009, la salle ré ouvre ses portes après des travaux de réamménagement lui permettant d’accueillir 570 personnes au lieu de 300. De plus, le design a été totalement revu et le rose laisse sa place à un gris mis en valeur par des effets lumineux.

Le Glaz’art :
7 à 15 avenue de la porte de la Villette
75019 Paris

Métro 7 Porte de la Villette

Le site plutôt sympa mais pas très clair du Glaz’art : http://www.glazart.com/.

19h30 : Arrivé à l’Olympia pour le concert français de la tournée de The Mars Volta.

20h20 : Début du concert.

23h16 : Fin du concert.

Non, il n’y a pas d’erreur, le spectacle a bien durée trois heures. Treize titres, dont deux en acoustiques et une quantité impressionnante de jeux de guitare, batterie, …, pour faire le lien entre les interprétations live des pistes de leur discographie.

On était déjà habitué à ce que ca dure longtemps, (les albums comblent toujours tout l’espace disponible d’un CD), mais qui aurait pu penser que le show allait être aussi long. Surtout au vue du batteur et de Cédric Bixler Zavala qui dès la première chanson ont enflammé la scène. La salle est froide mais sur scène, ils sont déjà partis et nous laissent loin derrière. Le temps de fignoler les réglages son et nous revenons dans le rythme acharné du début de concert.

Au bout de 47 minutes, plus possible de sortir de l’envoutement des huit musiciens. Omar Rodriguez-Lopez joue le rôle de chef d’orchestre pour ce qu’on pourrait appelé « interlude ». Il a la facilité de diriger ces amis et en même temps de nous propulser avec ses riffs de guitare.

Puis les heures passent ainsi que les images en fond de scène. On se demande si ca va s’arrêter. Et la, un noir, c’est fini? Et non, c’est « Asilos Magdalena » et « Miranda That Ghost Just Isn’t Holy Anymore » en acoustique; changement de guitare et c’est repartit pour 12 bonnes minutes de bonheur. Elles seront suivit d’un petit mot de Cédric :

On joue la dernière, on a envie d’un bain, on pue, vous devez le sentir aussi.

Bref, les 3 fonds de scène ont défilé, tous avec des images psychédéliques, et une lampe tournoyante derrière le batteur est venu diversifier l’ambiance scénique pour au final, une prestation gigantesque de The Mars Volta qui nous habitue à de la musique et des spectacles de qualité.

Setlist :
– Roulettes Dares (The Haunt Of) – 17:00
– Viscera Eyes – 10:41
– Wax Simulacra – 03:36
– Goliath – 15:03
– Ouroboros – 17:10
– Tetragrammaton – 21:39
– Agadez – 11:51
– Cygnus…Vismund Cygnus – 33:10
– Aberinkula – 07:00
– Drunkship Of Lanterns – 14:06
– Asilos Magdalena – 06:34
– Miranda That Ghost Just Isn’t Holy Anymore – 06:00
– Day Of The Baphomet – 13:31

Et comme toujours écoutez The Mars Volta sur leur MySpace ainsi que sur leur site.

L’Olympia, salle mystique, autant pour les artistes que pour nous. Classée au patrimoine culturel français, elle a vu passer les plus grand artistes.

Pour ce que l’on peut appeler un grande salle, avec ses 1800 places en moyenne, l’Olympia reste tout de même conviviale. Le bar se trouve dans le hall et même assis au fond, on est pas si éloigné que ça.

Pour la musique, l’acoustique n’est pas trop mauvaise mais reste loin derrière une petite salle bien sonorisée comme Le Nouveau Casino.

Quant à la programmation, elle est diverse et variée, allant du spectacle d’Anne Roumanoff au concert d’Apocalyptica.

L’Olympia :
28, boulevard des Capucines
75009 PARIS

Métro Opéra ou RER A Auber

Le site austère de l’Olympia : http://www.olympiahall.com/.

Et encore une petite salle parisienne. Accueillant environ 500 spectateurs, on pourra apprécier la salle en escalier, surtout quand on se retrouve face à une scène aussi basse.

Pour ce qui est de l’ambiance du lieu, en bas, dans la salle, c’est très austère. Le bar se trouve en haut et si on veut une boisson durant le concert, on est obligé de sortir pour ré-rentrer. La galère!

Quand au son, on n’excelle pas non plus à La Maroquinerie. Les baffles pour la voix sont trop légères par rapport à celles des instruments. Bref de quoi en ressortir les oreilles bien assourdies surtout si on se trouve sur les coté de la scène, où sont situées les enceintes.

Les quelques seul avantages de cette petite salle et l’intimité qu’on retrouve dans toutes les petites salles et une programmation plutôt sympathique.

La Maroquinerie :
23, rue Boyer
75020 Paris

Métro Ménilmontant

L’agréable site Web de La Maroquinerie : http://www.lamaroquinerie.fr.