Egalement en lice pour le muc-king, Diogenis, a quant à lui fini second lors de cette soirée.

A leur grande surprise, ce groupe munichois dont le bassiste, Quentin, est Français, a réussi à faire basculer le public et à l’inonder de leur musique à la fois douce et rageuse.

Les trois membres du groupe, ont commencé le concert après les quelques réglages et changement de matériel. En route pour 45 minutes de plaisir.

Après la présentation du groupe et les remerciements pour le publique par Sébi, le guitariste/chanteur, les sonorités aiguës de la guitare apaisées par la basse lourde et bien présente, nous embarquent dans l’alchimie de Diogenis.

En effet, ce mélange de passages lents, calmes, confrontés à d’autres beaucoup plus nerveux, et l’opposition entre les cliquetis des riffs de guitare et le poids de la double pédale de Jan, nous emporte. On est surpris à chaque moment. Tout comme l’ingénieur lumière, qui a mis un certain temps avant d’entrer dans la musique et d’adapter les éclairages, le public est rentré progressivement dans le tonneau de Diogenis.

La grande surprise pour Diogenis, fut la fin du concert. Après la reprise de Carpe de Russian Circles, le public était là et carrément enthousiaste. Enthousiaste au point de faire de Diogenis le second groupe de la soirée. Ce fut la seconde surprise pour le groupe. A l’annonce des résultats, ils étaient prêts à se manifester dès la nomination du quatrième.

Au final, Diogenis a pris son pied en jouant et le public à vraiment apprécié leur musique.

Espérons maintenant que le groupe ait été repéré par un ou deux membres organisateurs du concours.

Quant à vous, n’hésitez pas à découvrir Diogenis via leur MySpace, LastFm ou encore en devenant fan de leur page Facebook.

Slate Grey était en concert au Soundcafé à Munich pour le band contest muc-king. Quatre soirées, quatre groupes par soirées, quatre points pour votre groupe préféré, trois pour le suivant et ainsi de suite afin de désigner le vainqueur qui ira en finale – autant dire rameuter beaucoup de monde et ne pas passer en dernier.

Slate Grey n’a pas eu cette chance, dernier groupe de la dernière soirée… Plus personne pour eux, pas assez de points, ils ont fini dernier. Malchance? Toujours est-il que leur Métal était au dessus du deuxième groupe Circle Of Secret et largement plus écoutable que le rock adolescent du premier groupe Iron Rose, vainqueur de la soirée.

Bref un bonne performance pour ce groupe que j’ai découvert pendant le concert et j’espère pour eux une réussite dans d’autres concours.

Pour faire comme moi et découvrir Slate Grey, rendez vous sur leur MySpace ou sur leur site.

Deuxième concert d’Oceansize sur EatMusic. Après celui de novembre à la Maroquinerie, le quintette d’anglais est revenu à Paris au Trabendo.

Première surprise, le staff scène est quasi inexistant. Ils viennent eux même faire les balances. Pendant le concert, seul une personne s’occupe d’apporter les guitares, basses et de réajuster le micro qui tombait. À noter aussi, l’état des cymbales de la batterie, bien abîmées et même cassées sur les bords.

Le concert débute et au bout d’une chanson, problème avec la pédale de la grosse caisse. Il faudra une dizaine de minutes pour qu’elle soit changée, tandis que Mike Vennart, le chanteur principal, se sentait de plus en plus mal à l’aise, jusqu’à dire :

A choisir entre vous voir tout nu ou ce qui arrive en ce moment, je préférerais vous voir tout nu.

Du coup, ils n’étaient plus dans leur trip pour les trois morceaux suivants. Mais une fois lancés, tout le public est rentré dans leur musique toujours si envoûtante.

Au bout d’une heure et quart, Mike annonce qu’il a actuellement un problème de voix et que le concert touchait à sa fin. Malgré ça, le rappel fonctionne et le concert s’est terminé de manière très agréable. Ils ont promis de revenir bientôt!

Brian (c)

Au final, ce concert aura été des plus intimistes. Pour deux raisons : la salle était à moitié vide, et les différents problèmes du groupe ont forcé le chanteur à parler, chose qui est très rare chez Oceansize qui, je pense, a autant apprécié que le public ce concert.

Écouter Oceansize sur leur MySpace, sur leur site.

Encore une salle dans le 19ème. Après le Glaz’art, à deux pas du Zénith, cette salle d’environ 700 places offre des affiches fort sympathiques tout au long de l’année.

Avec sa salle en escalier, tout le monde voit la scène qui d’ailleurs forme un angle. On notera aussi l’ambiance futuriste avec ses « aliens aux grandes oreilles » dessinés sur les murs et sur le bar.

Coté son, cette salle est plutôt bien équipée. Le volume est fort dès le début, mais cela reste supportable et même agréable vu sa qualité. De plus, il ne font pas comme dans certaines salles où le volume augmente au fur et à mesure que le concert avance.

Le bar se trouve dans la même salle et offre principalement de la bière. L’espace est suffisamment dégagé pour pouvoir se siroter son jus tranquillement. A noter aussi, la mise en place d’une terrasse pour les fumeurs et la possibilité de se garer sur le parking de la cité de la musique/du Zénith. Le prix du parking reste cependant élevé mais si vous n’avait pas le temps de tourner dans le quartier pour trouver une place, c’est assez pratique.

Au final, le Trabendo est une salle très agréable avec un programmation hétéroclite.

Le Trabendo :
211 avenue Jean Jaurès
75019 Paris

Métro 5 Porte de Pantin

Le site plutôt animé et fourni du Trabendo : http://www.trabendo.fr/.

Après une première partie déjà dans l’ambiance et une courte pause entre les deux groupes – le temps d’installer le matériel (les trois claviers, la batterie, et le nécessaire pour le violon, la basse et la guitare) – les six membres arrivent sur scène successivement, tous avec le sourire.

Pas un mot, une salle bien chaude qui s’est remplie au fur et à mesure, une interpellation de Sandra, la violoniste, et le concert démarre pour un peu plus d’une heure de musique.

Et quelle musique ! Rien à voir avec les albums, sur scènes les morceaux de Magyar Posse prennent toute leur ampleur, les rythmes calmes deviennent puissants.

Après un titre, le claviériste dit juste :

Bonjour tout le monde. Merci d’être venu. Continuons !

Les titres s’enchaînent avec des petits passages improvisés par rapport aux albums. C’est surtout les fins de piste qui sont améliorés grâce aux membres qui s’amusent à accélérer et ainsi rendre leur musique plus dynamique.

Vinciane (c)

Après le rappel, la foule en redemandait encore. Magyar Posse en concert, c’est magique, joyeux et à voir !

En première partie : les français d’Acetate Zero.

Découvrez Magyar Posse sur leur site et leurs MySpace.